Le point qui prend forme dans la matière, d'abord comme le yodh hébreu en une simple virgule, puis qui se développe en corne, en serpent, en oiseau, en antilope... Et en enfant d'homme, à croire que toute naissance d'homme biologique se "double" d'une naissance symbolique. Le point-centre du psychisme où par le "sacrifice", - sacr signifie sexe masculin en hébreu -, se révèle l'androgyne primitif, l'"Homme au sexe ambigu", "Dieu dans l'homme", "Dieu créé". "L'Homme dans l'homme.... Deux amis", disent les Upanishads. Le point-substance "à l'intérieur de l'homme", la Jérusalem céleste "éclairée par l'agneau", "défendue par l'agneau sans tache, comme immolé", c'est-à-dire non-agissant mais présent et influent, de même que l'est PURUSHA qui "éclaire" par son rayonnement. Le point d'immolation de l'agni védique et de l'"agneau" du symbolisme chrétien, qui pourrait être lié au suméro-akkadien agî : la tiare à cornes, ou la couronne, emblême du dieu ENLIL à Sumer, le "Seigneur Souffle" qui tendait à éclipser le dieu ANU, - ou AN-, dieu du ciel et du panthéon mésopotamien, qui avait la même figure-attribut agî. Le feu intérieur est amour, comme dans l'Apocalypse de Jean où l'agneau est dans la Jérusalem céleste. Cette "Jérusalem céleste" des Chrétiens et des Ismaéliens, avec en son milieu l'Arbre de vie, qui est symbole de l'avènement d'un nouveau cycle de l'univers. Jérusalem : l'ancienne Urusalim, ou encore Hiérusalem en hébreu, l'héritage de la paix, mais aussi Hieros salem des alchimistes, la paix sacrée, qui par l'inversion de salem en melas devien Hieros melas, le noir sacré, la paix de la lumière intérieure, le rayon de soleil exalté par le lac de noirceur. Le symbole de l'existence éternelle, suscité par l'installation de la ville imaginaire, "calque sans durée" de la ville terrestre.
Lire l'extraordinaire "LE MYSTERE DU VIVANT" de Jual,
paru aux éditions E-dite, 2006.
paru aux éditions E-dite, 2006.