Ainsi débute le "Manuel de l'Archiconfrérie de la Garde d'Honneur du Sacré-Coeur de Jésus" :
Le travail persévérant de l'Adorable Trinité, depuis la chute originelle, est de ramener chacun des enfants d'Adam à cet état bienheureux où l'homme, orné des plus nobles prérogatives, était la resplendissante image du Dieu qui l'avait formé.
Mais l'ennemi de tout bien, celui qui fut homicide dès le commencement (joan.VIII, 44), s'oppose à cette miséricordieuse réparation avec une haine implacable ; et, dès l'entrée de chaque âme dans la vie, il s'efforce de la pervertir, de se la rendre semblable en haine, en ténèbres et en malice.
Telle est la double action que subit tout homme pendant l'heure d'épreuve qu'il passe sur la terre.
Or, jamais, peut-être, la lutte entre l'esprit du bien et l'esprit du mal ne fut plus redoutable qu'à notre époque ; jamais aussi les camps ne furent plus nettement tranchés. On croirait voir commencer déjà la finale séparation des bons d'avec les méchants, et se réaliser cette parole de l'Ecriture : "Que celui qui est saint, se sanctifie encore ; que celui qui est souillé se souille encore" (Apoc. XXII, ii).
Cependant, avant de s'asseoir au festin des noces de l'Agneau et d'entrer au repos de l'éternel Sabbat, la sainte Eglise, notre Mère, doit soutenir une lutte suprême, plus formidable que toutes les autres.
Pour en sortir victorieux, les Chrétiens des derniers temps auront besoin d'être singulièrement éclairés et fortifiés. Ils devront s'approcher de plus près encore du Foyer qui illumine tout homme venant en ce monde (Joan, I, 9) ; ils devront se nourrir plus abondamment du Fruit qui donne l'immortalité : car telle sera la subtilité de l'erreur qu'elle irait jusqu'à séduire les élus mêmes...
Le travail persévérant de l'Adorable Trinité, depuis la chute originelle, est de ramener chacun des enfants d'Adam à cet état bienheureux où l'homme, orné des plus nobles prérogatives, était la resplendissante image du Dieu qui l'avait formé.
Mais l'ennemi de tout bien, celui qui fut homicide dès le commencement (joan.VIII, 44), s'oppose à cette miséricordieuse réparation avec une haine implacable ; et, dès l'entrée de chaque âme dans la vie, il s'efforce de la pervertir, de se la rendre semblable en haine, en ténèbres et en malice.
Telle est la double action que subit tout homme pendant l'heure d'épreuve qu'il passe sur la terre.
Or, jamais, peut-être, la lutte entre l'esprit du bien et l'esprit du mal ne fut plus redoutable qu'à notre époque ; jamais aussi les camps ne furent plus nettement tranchés. On croirait voir commencer déjà la finale séparation des bons d'avec les méchants, et se réaliser cette parole de l'Ecriture : "Que celui qui est saint, se sanctifie encore ; que celui qui est souillé se souille encore" (Apoc. XXII, ii).
Cependant, avant de s'asseoir au festin des noces de l'Agneau et d'entrer au repos de l'éternel Sabbat, la sainte Eglise, notre Mère, doit soutenir une lutte suprême, plus formidable que toutes les autres.
Pour en sortir victorieux, les Chrétiens des derniers temps auront besoin d'être singulièrement éclairés et fortifiés. Ils devront s'approcher de plus près encore du Foyer qui illumine tout homme venant en ce monde (Joan, I, 9) ; ils devront se nourrir plus abondamment du Fruit qui donne l'immortalité : car telle sera la subtilité de l'erreur qu'elle irait jusqu'à séduire les élus mêmes...
in MANUEL DE L'ARCHICONFRERIE DE LA GARDE D'HONNEUR DU SACRE-COEUR DE JESUS,
Bourg en Bresse, Monastère de la Visitation, 1880.
Bourg en Bresse, Monastère de la Visitation, 1880.
