Paradis Terrestre et Jérusalem Céleste sont l'ouverture et la fermeture du cycle. La porte du Sanctuaire, comme la Vierge, est la porte du Ciel. JANUA CAELI. Cette position dans l'édifice, auprès de la porte, nous replace en face du mystère de JANUS à double visage, que l'Antiquité a légué en temps opportun au christianisme : à la clôture du cycle antique et à l'ouverture du cycle chrétien. Nous noterons que JANUS, le possesseur des deux clés, et comme Noé le maître de la navigation entre deux âges, reprendra beaucoup d'importance à notre époque de fin de cycle. On va bientôt reparler de Janus et réunir ses deux aspects aujourd'hui dispersés aux deux solstices de l'année sous la figure des deux Jean.
La porte est en même temps un filtre, un lieu de tri. La fonction de Janus est de réunir le passé, le présent et l'avenir. D'assurer le passage de ce qui doit être gardé de la tradition. De transmettre. De transmettre ce qu'il y avait de sacré, de plus intérieur dans la tradition passée : la Sagesse de Jean.
Paradis et Jérusalem sont donc les deux portes du cycle ou les deux faces de la porte. Le commencement et la fin. Avec l'inscription du sceau de la Vierge.
Le Paradis est fermé par une enceinte circulaire. Au centre, l'axe peut être figuré par une montagne qui indique le pôle. L'Arbre de Vie est au sommet de la montagne et se dresse vers un soleil de zénith. Au pied de l'arbre sourdent quatre fleuve cruciformes, s'orientant vers les quatre horizons de l'espace.
L'Arbre est identique à une fontaine, la fontaine de lumière ou l'arbre de lumière qui jaillit et s'épand dans les quatre directions, fontaine intarissable de régénération que le premier Adam trouvait en son fond, en son fonds, en son Eve fondamentale, en ses propres racines et d'où devait surgir la race.
La Jérusalem Céleste est construite sur la croix et le carré. Elle est l'accomplissement de la parousie, de la deuxième venue du Christ : l'arrêt du temps, la stabilité cubique. Pourtant, par sa projection sur la terre, sur le temps, elle marquera l'entrée dans le règne du Saint-Esprit.
Sur le plan microcosmique de l'homme, la Jérusalem Céleste est le résultat de la transmutation alchimique des éléments psycho-corporels corruptibles en corps glorieux par la cristallisation de ces éléments. L'hermétisme chrétien dirait : L'opération du soufre rouge sur l'eau mercurielle aboutit à la production de la pierre philosophale.
La porte est en même temps un filtre, un lieu de tri. La fonction de Janus est de réunir le passé, le présent et l'avenir. D'assurer le passage de ce qui doit être gardé de la tradition. De transmettre. De transmettre ce qu'il y avait de sacré, de plus intérieur dans la tradition passée : la Sagesse de Jean.
Paradis et Jérusalem sont donc les deux portes du cycle ou les deux faces de la porte. Le commencement et la fin. Avec l'inscription du sceau de la Vierge.
Le Paradis est fermé par une enceinte circulaire. Au centre, l'axe peut être figuré par une montagne qui indique le pôle. L'Arbre de Vie est au sommet de la montagne et se dresse vers un soleil de zénith. Au pied de l'arbre sourdent quatre fleuve cruciformes, s'orientant vers les quatre horizons de l'espace.
L'Arbre est identique à une fontaine, la fontaine de lumière ou l'arbre de lumière qui jaillit et s'épand dans les quatre directions, fontaine intarissable de régénération que le premier Adam trouvait en son fond, en son fonds, en son Eve fondamentale, en ses propres racines et d'où devait surgir la race.
La Jérusalem Céleste est construite sur la croix et le carré. Elle est l'accomplissement de la parousie, de la deuxième venue du Christ : l'arrêt du temps, la stabilité cubique. Pourtant, par sa projection sur la terre, sur le temps, elle marquera l'entrée dans le règne du Saint-Esprit.
Sur le plan microcosmique de l'homme, la Jérusalem Céleste est le résultat de la transmutation alchimique des éléments psycho-corporels corruptibles en corps glorieux par la cristallisation de ces éléments. L'hermétisme chrétien dirait : L'opération du soufre rouge sur l'eau mercurielle aboutit à la production de la pierre philosophale.
In EVA AVE de Henri Giriat, Editions Arma Artis.
