dimanche 12 avril 2009

De Malcolm de Chazal...

Le grand événement actuel est que la poésie est dépassée et se nie elle-même par une résurgence à autre chose. Le poète ne peut plus être considéré comme l'homme qui crée une suite de métaphores extérieures à lui, ou qui dans un fulgurant lyrisme clame le sens de l'esthétique ou qui encore barbotant dans le sentimentalisme, découvre le puits aberrant de son moi, chante son ego. Poète et poésie ont pris un autre sens, où l'engagement total se résume dans la métaphore qui lie l'homme et l'Univers. Un autre sens de Dieu alors paraît. Et ce Dieu Nouveau, Suprême Métaphore et Suprême Arcane rejoint - ô miracle - le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. Et la Poésie et la Bible formant un tout, l'Essentielle Révélation du Verbe Nouveau se déploie. Le catholicisme n'est plus alors une doctrine, mais un fait vivant, et la Trinité, c'est la Grande Métaphore mise à nu. La Trinité dès lors n'est plus un "mystère" mais essentiellement le FAIT VIVANT, qui explique tout, qui rend compte de tout, dans le thème le plus simple qui soit, puisque l'Homme étant donné alors comme la clé de tout, l'homme n'a plus qu'à revenir à un humanisme enfin global et "relié" pour résoudre tous ses problèmes.

Malcolm de Chazal in "LES TEMPS APOCALYPTIQUES".