Réunis en un volume, deux inédits de Malcolm de Chazal viennent de paraître...

Extrait :

L'OMBRE est CARREFOUR, CAR ELLE LIE LA LUMIERE, L'IMAGE et la NUIT.

L'OMBRE, donc, en tant que signe, est une clé.

Or personne ne songera à consulter cette clé, ni GALILEE, ni NEWTON, ni EINSTEIN.

Pourquoi ?

Parce qu'il y a ici une censure, un tabou, un empêchement sur le cerveau humain.

Dans l'ordre profane, la contemplation de l'ombre est supposée mener à la folie. Du point de vue religieux, c'est une diablerie et la nuit est confondue aux ténèbres.

Pour tous la nuit s'oppose à la lumière. Et la lumière étant la vérité, la nuit est l'erreur. Et scientifiquement parlant, l'ombre est une absence de lumière.

Or cette "absence" bouge, mais bouge-t-elle ?
Et curieuse chose, l'homme n'a pu jusqu'ici identifier l'ombre à la nuit. Et personne ne songe penser que l'ombre est la nuit en plein jour et que la nuit ne nous quitte pas, même en pleine lumière.
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Les poètes comme NERVAL, POE, BAUDELAIRE, NOVALIS ont toujours senti que la nuit est la grande conciliatrice des contradictoires et que la nuit est la MATER et la MATRICE.
Et ils ont chanté la nuit comme la grande MERE.

in "Histoires étranges" suivi de "Fabliaux de colloques magiques" de Malcolm de Chazal, avec une présentation de Robert Furlong et des remarques introductives du Pr. Irving Weiss. Livre paru et disponible aux Editions Arma Artis.