vendredi 31 juillet 2009

"LE MYSTERE DU VIVANT" par JUAL aux Editions E-DITE...


Petit extrait d'un livre ahurissant et passionnant de plus de 1600 pages - en deux tomes - où l'auteur raconte sa quête (à la troisième personne), incroyable chemin de métamorphose :


Le point qui prend forme dans la matière, d'abord comme le yodh hébreu en une simple virgule, puis qui se développe en corne, en serpent, en oiseau, en antilope... Et en enfant d'homme, à croire que toute naissance d'homme biologique se "double" d'une naissance symbolique.
Le point-centre du psychisme où par le "sacrifice", - sacr signifie sexe masculin en hébreu -, se révèle l'Androgyne primitif, l'"homme au sexe ambigu", "Dieu dans l'homme", "Dieu créé". "L'Homme dans l'homme... Deux amis," disent les Upanishads.
Le point-substance "à l'intérieur de l'homme", la Jérusalem céleste "éclairée par l'agneau", "défendue par l'agneau sans tache, comme immolé", c'est à dire non-agissant mais présent et influent, de même que l'est PURUSHA qui "éclaire" par son rayonnement. Le point d'immolation de l'agni védique et de l'"agneau" du symbolisme chrétien, qui pourrait être lié au suméro-akkadien agî : la tiare à cornes, ou la couronne, emblème du dieu ENLIL à Sumer, le "Seigneur Souffle" qui tendait à éclipser le dieu ANU, - ou AN -, dieu du ciel et chef du panthéon mésopotamien, qui avait la même figure-attribut agî. Le feu intérieur est amour, comme l'Apocalypse de Jean où l'agneau est dans la Jérusalem céleste. Cette "Jérusalem céleste" des Chrétiens et des Ismaéliens, avec en son milieu l'Arbre de vie, qui est symbole de l'avènement d'un nouveau cycle de l'univers, "Jérusalem" : l'ancienne Urusalim, ou encore Hiérusalem en hébreu, l'héritage de la paix, mais aussi Hieros salem des alchimistes, la paix sacrée, qui par l'inversion de salem en melas devient Hieros melas, le noir sacré, la paix de la lumière intérieure, le rayon de soleil exalté par le lac de noirceur. Le symbole de l'existence éternelle, suscité par l'installation de la ville imaginaire, "calque sans durée" de la ville terrestre. Hieros signifie sacré en grec, mais aussi : fort, vif, et a peut-être pour origine le védique isirah : force vitale, et : conjonction du maléfique et du bénéfique ; ou l'akkadien isru : champ, domaine, et : frontière, limite extrême.
Le point qui est resssenti en lui-même partout et nulle part, point du flot indéterminé où il a trouvé naissance et qui se prolonge au-delà de sa terrestre existence. Le point, symbole ultime de l'état de conscience non dualiste, de l'union entre le sujet et l'objet et de la fusion dans le Tout.
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in LE MYSTERE DU VIVANT par Jual,
tome 1 : Le Verbe et ses métamorphoses paru en 2006,
tome 2 : Sumer, Akkad et Babel, ou l'origine du langage.
Editions E-dite, 6, place de la Madeleine, 75008 Paris.