tag:blogger.com,1999:blog-16851320767450527882024-03-13T18:37:10.313-07:00EDITIONS - ARMA ARTISÉDITIONS ARMA ARTIS
B.P. N° 3
26160 LA BÉGUDE DE MAZENC CEDEX (FRANCE)
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Site : <a href="http://www.arma-artis.com">www.arma-artis.com</a>Unknownnoreply@blogger.comBlogger262125tag:blogger.com,1999:blog-1685132076745052788.post-66595811274827275282012-02-18T23:38:00.005-08:002012-02-18T23:49:45.614-08:00Par Rémi Boyer sur le livre d'Abdel-Baqi Meftah concernant un des grands traités mystiques Ibn Arabi<h1></h1><p style="text-align: center;"><span style="font-size:180%;"><strong><em><br /></em></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size:180%;"><strong><em>Les clés ontologiques et coraniques du livre<br /></em></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size:180%;"><strong><em>des fuçûç al-hikam d’Ibn Arabî</em></strong></span><strong><br /></strong></p><p style="text-align: center;"><strong>par Abdel-Baqî Meftah,</strong></p><p style="text-align: center;"><strong> Editions Arma Artis.</strong></p> <p style="text-align: justify;"><strong> </strong><span style="font-size:130%;">Ce livre profond et érudit intéressera tous les étudiants d’Henri Corbin, Sôhravardi, Ibn Arabî… Après <em>Les clés des Lieux de contemplation des saints secrets</em>, consacré à l’un des ouvrages fondamentaux d’Ibn Arabî, <em>Le livre des châtons des sagesses (fuçûç al-hikam)</em>, Abdel-Baqî Meftah<em> </em>publia, en 1977, un ouvrage intitulé <em>Les clés des Châtons des sagesses (mafâtîh fuçûç al-hikam)</em>, complétant le premier pour exposer les liens entre les écrits d’Ibn Arabî et le Coran.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size:130%;"><em>Les clés des Châtons des sagesses</em> révèlent le secret de l’ordre des chapitres des <em>fuçûç </em>et leur rapport avec les états multiples de l’Être. Ce nouveau travail traite des relations entre ces chapitres et les sourates du Coran.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size:130%;">L’auteur présente ainsi la construction de ce livre en quatre parties :</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size:130%;">- « La première partie comprend, après la préface, les clés de l’ordre des chapitres des <em>fuçûç</em>, l’explication des clés coraniques des plus connus des livres du <em>sheilh al-akbar Ibn Arabî</em>, ainsi que la présentation détaillée des sourates correspondant aux chapitres des <em>fuçûç.</em></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size:130%;">- La deuxième partie se compose de 28 sections, chacune expliquant le Nom divin sur lequel repose chaque <em>« châton » (façç)</em>, son degré manifesté et sa lettre proférée, sa demeure astrologique, ainsi que les allusions subtiles qui se réfèrent à ces différents aspects, cachées et éparses dans chaque chapitre.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size:130%;">- La troisième partie se compose de 27 sections, chacune expliquant la sourate correspondant à chaque chapitre (ou <em>façç</em>), les allusions du <em>sheikh</em> à ces versets, l’éclaircissement de l’arrangement des chapitres et leur admirable enchaînement.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size:130%;">- La quatrième partie traite des rapports numériques subtils et étonnants entre les différentes clés des <em>fuçûç</em>, c’est-à-dire les noms des prophètes, les sourates, les Noms divins, les caractéristiques des sagesses [correspondant à chaque <em>façç</em>], la <em>basmala</em> et la sourate <em>al-fâtiha.</em>les plus importants de ces nombres sont : 28, 36, 360, 365, 406, 1572. »</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size:130%;">L’ouvrage est d’un grand intérêt initiatique et métaphysique par la compréhension qu’il donne des états multiples de l’Être et de la réalisation de ceux-ci jusqu’à l’ultime réalisation non-duelle. Cette métaphysique est indissociable d’une cosmologie. Le travail de l’auteur permet d’établir une correspondance graduée entre manifesté et non-manifesté, entre microcosme et macrocosme, servant une opérativité recherchée.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size:130%;">Abdel-Baqî Meftah insiste sur « l’importance de la science des secrets des lettres et des nombres dans l’enseignement d’Ibn Arabî. Il identifie dans l’œuvre du sage quatre catégories, quatre aspects d’une réalité unique :</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size:130%;">- « la connaissance de la réalité divine (<em>wujûd al-haqq</em>) à travers ses manifestations essentielles, celles de ses attributs et celles de ses actes ;</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size:130%;">- Le Verbe divin dans sa manifestation coranique synthétique et totalisante, et dans sa manifestation distinctive et analytique comprenant ses applications rituelles ;</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size:130%;">- Les états multiples de l’Être et les normes existentielles ;</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size:130%;">- La présence unifiante qui est celle de l’Homme Universel, et les degrés de la voie spirituelle conduisant à la réalisation de cette perfection à travers les stations initiatiques. »</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size:130%;">Il précise encore :</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size:130%;">« Quant aux formes (<em>çûwar</em>) des compositions liées à ces manifestations divines (<em>tajalliyât</em>) et reliées entre elles, leur support de manifestation (<em>mazhar</em>) se présente sous deux aspects : un aspect qualitatif caché dans la forme écrite (<em>raqmiyya</em>) et vocale (<em>lafziyya</em>) des lettres et des mots du <em>Livre Sage</em> [Le Coran] ; et un aspect quantitatif caché dans leur valeur numérique. »</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size:130%;">Ceci évoquera avec raison chez certains lecteurs la tradition hébraïque. Nous touchons là en réalité à une structure absolue a-culturelle.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size:130%;">Le travail ô combien inspiré d’Ibn Arabî permet de se saisir de l’<em>Apparaître</em> depuis le plus grossier jusqu’au plus subtil. Abdel-Baqî Meftah, en explicitant les arcanes mis en évidence par le maître, rend accessible la traversée des <em>apparaîtres</em> duels. L’enchaînement des <em>châtons</em> dessine une voie directe, une immédiateté non-duelle réalisable dans ce corps-ci, dans cette vie-là. Le <em>tout-contraignant</em> se révèle alors <em>tout-libérant.</em></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size:130%;"><em>Rémi BOYER<br /></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size:130%;"><em>L'éditeur remercie vivement Rémi Boyer pour cette présentation exceptionnelle d'un livre lui aussi exceptionnel, savant au possible, et bien difficile à cerner et à présenter.<br /></em></span></p>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1685132076745052788.post-60354897344762855372012-01-22T03:31:00.000-08:002012-01-22T03:39:54.818-08:00De Mathieu YON chez Arma Artis<span style="font-size:130%;"><br /></span><div style="text-align: center;"><span style="font-size:130%;">Vient de paraître aux Editions Arma Artis</span><br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);font-size:180%;" ><span style="font-weight: bold;">'' LE CHANT DU SERVITEUR ''</span></span><br /><br /><span style="font-style: italic;font-size:180%;" >de Mathieu Yon</span><br /><span style="font-size:130%;"><br />Préface de Gilles Farcet. </span><br /><br /><span style="font-weight: bold;font-size:130%;" >4ème de couverture d'Arnaud Desjardins :</span><br /></div><br /><div style="text-align: center; color: rgb(204, 0, 0);"><span style="color: rgb(255, 0, 0);font-size:130%;" >« Mathieu, J'ai aimé votre témoignage : oui, c'est un témoin qui parle.<br />Vous ne transmettez pas des idées théologiques,<br />vous rendez vivante une histoire<br />à la fois humaine et transcendant le temps". </span><br /></div><span style="font-size:130%;"><br /></span><div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold;font-size:130%;" >Avertissement de Mathieu Yon l'auteur du livre :</span><br /></div><span style="color: rgb(0, 0, 102);font-size:130%;" ><br /></span><div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(0, 0, 102);font-size:130%;" >"L'Evangile de Matthieu est un saut dans le sens.</span><br style="color: rgb(0, 0, 102);"><span style="color: rgb(0, 0, 102);font-size:130%;" > Il faut s'y perdre pour s'y retrouver.</span><br style="color: rgb(0, 0, 102);"><span style="color: rgb(0, 0, 102);font-size:130%;" > J'ai traversé le texte, le poème d'Isaïe sur le coeur.</span><br style="color: rgb(0, 0, 102);"><span style="color: rgb(0, 0, 102);font-size:130%;" >Entre les lignes,<br />j'ai vu les petites fleurs me dévorer les yeux.</span><br style="color: rgb(0, 0, 102);"><span style="color: rgb(0, 0, 102);font-size:130%;" > J'espère que le voyage sera déroutant. </span><br style="color: rgb(0, 0, 102);"><span style="color: rgb(0, 0, 102);font-size:130%;" >Dans ce siècle aveugle d'avoir tout vu, </span><br style="color: rgb(0, 0, 102);"><span style="color: rgb(0, 0, 102);font-size:130%;" >perdu de ne plus pouvoir se perdre, </span><br style="color: rgb(0, 0, 102);"><span style="color: rgb(0, 0, 102);font-size:130%;" >c'est ce que l'on peut souhaiter de mieux".</span><br /></div><br /><div style="text-align: right;">Description : ISBN 978-2-87913-147-4. Format 12cm X 21cm.<br />56 pages. Papier ivoire. Tirage limité. Prix public : 12 euros.</div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1685132076745052788.post-89015157638995008652012-01-22T03:23:00.000-08:002012-01-22T03:30:31.496-08:00Erik Sablé vient de publier "DIEU EST ABIME ET MYSTERE" aux Editions ARMA ARTIS.<div style="text-align: center;"><span style="font-weight: bold;"><br /><br />Vient de paraître aux Editions Arma Artis</span><br /><br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153);font-size:180%;" ><span style="font-weight: bold;">'' DIEU EST ABÎME ET MYSTÈRE ''</span></span><br /><br /><span style="font-size:180%;"><span style="font-style: italic;"> <span style="color: rgb(204, 0, 0);">par Erik Sablé</span></span></span><br /></div><br /><div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(0, 102, 0);font-size:130%;" ><span style="font-style: italic;">Avec son Art et sa capacité exceptionnelle de donner avec clarté l'essence des sujets qu'il traite, Erik Sablé aborde ici le plus énigmatique de tous </span><br style="font-style: italic;"><span style="font-style: italic;">avec sa générosité lumineuse et coutumière.</span></span><br /></div><br /><div style="text-align: justify;"><span style="color: rgb(0, 0, 102);font-size:130%;" >"La suprême connaissance est « obscurité lumineuse » et face à elle, toutes les sciences ne sont rien. Fondamentalement, Dieu est incompréhensible et la voie consiste à « aimer cette incompréhensibilité », à « adorer cette obscurité ». … La beauté de la création est simplement l'indication, le reflet, l'ombre, de la Sagesse divine. Pour l'homme spirituel, elle devient un chemin de vie qui le conduira à la vérité qu'elle reflète. Car l'univers est entièrement, totalement, le miroir de l'invisible. Tout est signe, empreinte, message, tout parle et exprime le Verbe de Dieu. La réalité sensible renvoie constamment à la réalité spirituelle. La terre est la Vierge-mère qui se tient face au ciel. Les oiseaux et les papillons sont des images des états angéliques. Toute la nature parle pour celui qui est ouvert à la parole du Verbe, non seulement les animaux, mais aussi les plantes, les fleurs qui glorifient Dieu à leur façon. La totalité de la nature est un hymne à la divinité". <br /></span><div style="text-align: right;"><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(0, 0, 102);">Erik Sablé</span> : extrait du livre.</span><br /></div></div><br /><div style="text-align: right;">Description : ISBN 978-2-87913-145-0. Format 12cm X 21cm.<br />52 pages. Papier ivoire. Tirage limité. Prix public : 8 euros.</div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1685132076745052788.post-34277071977051844282012-01-22T03:12:00.000-08:002012-01-22T03:18:32.041-08:00A X E L de Villiers de l'Isle-Adam aux Editions Arma Artis avec une préface de Luc-Olivier d'Algange<div style="text-align: justify;"><br /><div style="text-align: center;"><span style="font-size:130%;">Vient de paraître aux Editions Arma Artis</span><br /><br /><br /><span style="font-size:180%;"><span style="font-weight: bold;">'' A X E L ''</span></span><br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(0, 102, 0);">de Villiers de l'Isle-Adam</span><br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153);">Préface de Luc-Olivier d'Algange </span></span><br /><br /></div><span style="font-style: italic;">Comme à l'accoutumé, avec les auteurs qu'il approche, dans sa longue, flamboyante et adamantine préface à AXEL, Luc-Olivier d'Algange se met 'poétiquement' au diapason et au service 'passionné' de Villiers de L'Isle-Adam.</span><br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Aux journalistes qui l'interrogent sur Axel d'Aüersperg, Villiers de l'Isle-Adam donne la seule réponse ingénue et magnifique : « Vous y verrez la promenade à travers toute existence, toute apparence, toute pensée, du héros accompli de corps et d'âme, en qui j'ai mis toutes mes complaisances. Et je veux que telle soit la conclusion qui s'impose à ceux qui sortiront de cette lecture : Illusion pour illusion, nous gardons celle de Dieu, qui seule donne à ses éternels éblouis la lumière et la paix ». … Dans l'oeuvre de Villiers de l'Isle-Adam, l'Initiation, loin de se perdre dans une profusion de rites et de symboles disparates, retrouve la pureté de son dessein. L'initiation, l'étymologie l'indique, suppose l'idée de renaissance. Or, pour renaître, il faut mourir. Telle est précisément la leçon d'Axel. La mort de Sara et d'Axel n'est pas une défaite mais, l'ordre du monde étant ce qu'il est, la plus belle des victoires possibles.</span><br /></span><div style="text-align: right;"><span style="font-size:130%;"><br />Extrait de la préface du livre.</span><br /></div><br /><div style="text-align: right; color: rgb(255, 0, 0);">Description : ISBN 978-2-87913-144-3. Format 13cm X 20cm.<br /></div></div><div style="text-align: right;"><span style="color: rgb(255, 0, 0);">340 pages. Papier ivoire. Tirage limité. Prix public : 43 euros.</span><br /></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1685132076745052788.post-31252621826234647002012-01-22T02:37:00.000-08:002012-01-22T03:02:49.938-08:00Sur une des oeuvres majeures d'IBN ARABI, viennent de paraître aux Editions Arma Artis de très savants commentaires par un soufi contemporain<div style="text-align: center;"><span style="font-size:130%;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(153, 0, 0);"><br /><br />Vient de paraître aux Editions ARMA ARTIS en tirage limité.</span><br /><br /><br /><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 51, 0);">ABDEL-BAQĪ MEFTAH</span></span><br /><br /><br /><br style="color: rgb(0, 102, 0);"><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 102, 0);font-size:180%;" >LES CLES ONTOLOGIQUES<br />ET<br />CORANIQUES DU LIVRE DES<br />FUÇÛÇ AL-HIKAM<br />D’IBN ARABI</span><br /><br /><br /><span style="font-size:130%;"><span style="font-style: italic;">Traduction intégrale,</span><br style="font-style: italic;"><span style="font-style: italic;"> revue et corrigée par l'auteur,</span><br style="font-style: italic;"><span style="font-style: italic;"> et notes par D. Tournepiche</span></span><br /><br /><br /><img style="color: rgb(0, 153, 0);" src="data:image/png;base64,iVBORw0KGgoAAAANSUhEUgAAAFcAAABkCAIAAAB8RDs4AAADKElEQVR4nO3c25mDIBAF4CkvBVmOvVAKpcw+kKhRLoPCnCHLedmX/QT+KBmRSDzDTOgOmMhUYJ4KIVOBeSqETAXmqRAyFZinQshUYJ4KIVgFtxAtDtoFZoYquIXegUOgFHYCCxAQhTMBERG9Vo/oCzMjFKIEYAhlhQwBEkJToUgAg1BTEBJgIHQUqggAEAoKfn1VGyhD9FYoE6QrBe+c79y9d7oqPCFQjVBBflZvp3EFwY1pQ9oLhMI2LigBIRXMEBBMwRIBYRSMERBAwR4BaSvsrRUHpkdAygqfkdkiIIhC6VI4lEbeV/VOmGsHrCkoVYenPphSaEJQuIiis7MdhZZnQV7iCmFEofmFkJ989lGH/7Og0GkuqICo7EF7ha7ToRSiMo0VFJaHekC0VFBbIWsO0UxBedm4LUQbhQXxLKUhRJv7CFTyZYQcoqDg19WFvyYVuBFETsGvL8Xy8H6eQyQVPuMeQIEfQ8QVDoMeQ4GfQUQUYqWgXYXjF9RtiLNC4p7AroJbSL7wl4L4UkjfHBpXeAqxK6CXEG7mMOb7EG+F4nJR/Li2FO5DEBdK0exxzSnchCDB05T0cS0qHDuc20+3HDZHUOZgZQijClt/U6M6zwxUOl4WYkiFyLcECQ655/yIaTyFeMVwqR3FEH59ITftflKjkOxv7D5CDGEhYoXcR5a4p6x49AiOTKFw1qbXFwaBECiUL9zsWlMJYoR5QdTH0rqjeYisgjSC1VfbEFoK6baQEG7NlYd9FJLN7dGcLd1SKJK7KSRb1IZ49wKmkGxUD2JvH6AgX+PsOUl8tQxR+HogC/jauDSJUiAYRKwxoAJRxZbfRhCJZsAKJJ0DW/ziJy2NVxBDPItkJz5WoVPkE0/2ScnIChUE27n4Ywp3CMSLzGMoVBCInroMqLBPtG0IaDyFDgQ0mEIfAhpI4dBR+e8UO73DAf++pgqCbeNh64AVagg6pr/Cg4tJbRFvvouDeb6XJURxXpBeGr/8jh5mlkD8/vuamDl/ZfyXd3cxs8Vdg5h6Qeu3h9LAqqbLtntkkLWjW0wQMLyCNpKpwDwVQqYC81QI+QPjtXaZnj4HXQAAAABJRU5ErkJggg==" alt="" /><br /><br /><br />2011<br />Editions Arma Artis<br /><br />Pour tout renseignement nous contacter au 04 75 91 00 72<br />ou plutôt nous adresser un e-mail à <span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(0, 0, 102);">:<br />clari-mengau@wanadoo.fr</span><br /></span><br /><br /></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1685132076745052788.post-60115368960416359152011-07-11T08:45:00.000-07:002011-07-11T09:00:01.986-07:00De Robert Furlong depuis l'Ile Maurice...<div style="text-align: center;font-family:times new roman;"><span style="font-size:130%;"> <div> <div id="uiAttachmentTitle" ft="{"type":11}"><strong><span><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 0, 102);font-size:180%;" ><a href="mhtml:%7B8C97F0C6-E163-4253-B9E6-ABC32C169875%7Dmid://00000183/%21x-usc:http://www.facebook.com/notes/robert-furlong/les-d%C3%A9samorantes-font-vibrer-au-1er-festival-du-theatre-chazalien/2261556338806" target="_blank"><span style="font-style: italic;">Les Désamorantes</span> </a></span><br /><a style="color: rgb(0, 0, 102);" href="mhtml:%7B8C97F0C6-E163-4253-B9E6-ABC32C169875%7Dmid://00000183/%21x-usc:http://www.facebook.com/notes/robert-furlong/les-d%C3%A9samorantes-font-vibrer-au-1er-festival-du-theatre-chazalien/2261556338806" target="_blank">font vibrer au </a><a style="color: rgb(0, 0, 102);" href="mhtml:%7B8C97F0C6-E163-4253-B9E6-ABC32C169875%7Dmid://00000183/%21x-usc:http://www.facebook.com/notes/robert-furlong/les-d%C3%A9samorantes-font-vibrer-au-1er-festival-du-theatre-chazalien/2261556338806" target="_blank">1er </a><br /><a style="color: rgb(0, 0, 102);" href="mhtml:%7B8C97F0C6-E163-4253-B9E6-ABC32C169875%7Dmid://00000183/%21x-usc:http://www.facebook.com/notes/robert-furlong/les-d%C3%A9samorantes-font-vibrer-au-1er-festival-du-theatre-chazalien/2261556338806" target="_blank"><span style="font-size:180%;">FESTIVAL DU THEATRE CHAZALIEN</span></a></span></strong> </div><span class="caption" style="font-size:180%;"></span> <div id="mts uiAttachmentDesc"> <div id="id_4e1abcba7f6196b73636696" class="text_exposed_root text_exposed"><br />Les premières représentations du 1er<br /><span style="color: rgb(255, 0, 0);font-size:130%;" >FESTIVAL DU THEATRE CHAZALIEN</span><br />ont été un formidable succès.<br />L'amphithéâtre de 180 places de l'Institut français de Maurice<br />a fait le plein deux soirs de suite (les 8 et 9 juillet)<br />pour l'interprétation en création de <em><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102); font-weight: bold;">Les Désamorantes</span></em><span style="color: rgb(0, 0, 102);"> </span>de Mal<span class="text_exposed_show">colm de Chazal...<br /><br /></span></div> <div id="text_exposed_root text_exposed"><span class="text_exposed_show">Les commentaires recueillis sont tous élogieux<br />quant à tant la performance des interprètes,<br />la qualité de la mise en scène,<br />qu'à la pertinence de cette pièce.<br />Le fait qu'elle date de 57 ans ne change rien à la finesse<br />du message chazalien sur l'amour,<br />message rendu avec force par les créateurs de cette pièce,<br />à savoir - sous la houlette du<br />metteur en scène Maryse d'Espaignet:<br />Sandrine Raghoonauth dans le rôle d'Eugénie,<br />Christine Gufflet dans le rôle de Jeanne,<br />Martine Oxenham dans le rôle de Lucile,<br />Maryse d'Espaignet dans le rôle de la soubrette,<br />Jacky de Maroussem dans le rôle de Louis Lambert,<br />Jérôme Malherbes dans le rôle d'Alphonse,<br />Jamel Colin dans les rôles de l'Annonceur et du Camelot,<br />Robert Furlong dans les rôles des valets et du groom.<br /><br /></span></div> <div id="text_exposed_root text_exposed"><span class="text_exposed_show">La deuxième phase du 1er<br /><span style="color: rgb(255, 0, 0);">FESTIVAL DU THEATRE CHAZALIEN</span><br />concerne les représentations les 15 et 22 juillet de<br /><em style="color: rgb(0, 0, 102); font-weight: bold;">Le Concile des Poètes</em><br />dans une mise en scène de Gaston Valayden,<br />dans l'amphithéâtre de l'Institut français de Maurice.<br />En lever de rideau:<br />version sonore de l'acte V de <em style="color: rgb(0, 0, 102); font-weight: bold;">Moïse</em><span style="color: rgb(0, 0, 102); font-weight: bold;"> </span>de Malcolm de Chazal,<br />pièce de 1951, publiée en 2008 chez L'Harmattan.</span></div> <div id="text_exposed_root text_exposed"><span class="text_exposed_show">Représentation gratuite. </span></div> <div id="text_exposed_root text_exposed"><span class="text_exposed_show">Livret-programme contenant intégralement les deux textes en vente à Rs 200.<br />Ouvrages divers de Malcolm de Chazal, cartes de vœux, etc. en vente.</span></div> <div id="text_exposed_root text_exposed"><span class="text_exposed_show"><br /><span style="font-size:180%;">Nous vous attendons nombreux!<br /><br /></span></span></div></div></div></span></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1685132076745052788.post-73306107469399663502011-06-27T07:22:00.000-07:002011-06-27T07:32:47.672-07:00Un heureux message de Robert Furlong depuis l'Ile Maurice...<div><span style=";font-family:Arial;font-size:85%;" > <div><span style=";font-family:Arial;font-size:85%;" > <div><span style=";font-family:Arial;font-size:85%;" > <div><span style=";font-family:Arial;font-size:85%;" ><br /></span><div style="text-align: center;"><span style=";font-family:Arial;font-size:85%;" ><span style=";font-family:times new roman;font-size:180%;" ><br /><span style="font-weight: bold; font-family: times new roman;font-family:times new roman;font-size:180%;" >Bonjour à tous!</span><span style="font-family: times new roman;font-size:180%;" ><br /></span><br /></span></span></div></div></span><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style=";font-family:Arial;font-size:180%;" ><div style="text-align: center;font-family:times new roman;">Le <strong>Festival du théâtre chazalien</strong> qui doit avoir lieu prochainement est une première à plusieurs titres.</div></span></div><div face="times new roman"> </div><span style=";font-family:Arial;font-size:180%;" ><div style="text-align: center;font-family:times new roman;">En effet, c'est la première fois qu'un tel festival est organisé et la <span style="font-weight: bold;">Fondation Malcolm de Chazal</span> est heureuse d'en être l'initiatrice. Les deux pièces au programme (<em style="font-weight: bold;">Les Désamorantes</em> et<span style="font-weight: bold;"> </span><em><span style="font-weight: bold;">Le Concile des Poètes</span> </em>écrites en 1954 <em>)</em> seront créées à cette occasion. A part <em><span style="font-weight: bold;">Judas</span>,</em> pièce créée au Plaza en 1960 et rejouée quelques fois<em>,</em> aucune autre pièce de<span style="font-weight: bold;"> Malcolm de Chazal</span> n"avait été jouée à ce jour.</div></span><div style="text-align: center;font-family:times new roman;"> </div><span style=";font-family:Arial;font-size:180%;" ><div style="text-align: center;font-family:times new roman;">La qualité des metteurs en scène choisis - <span style="font-weight: bold;">Maryse d'Espaignet</span> et <span style="font-weight: bold;">Gaston Valayden </span>- est la promesse de moments forts.</div></span><div style="text-align: center; font-family: times new roman;"> </div><span style=";font-family:Arial;font-size:180%;" ><div style="text-align: center; font-family: times new roman;">Enfin, l'entrée est gratuite. Le programme en vente à Rs 200 à l'entrée comprendra, entre autres,<br />les textes des deux pièces jouées pendant le festival. </div></span><div style="text-align: center; font-family: times new roman;"> </div><span style=";font-family:Arial;font-size:180%;" ><div style="text-align: center; font-family: times new roman;">Je vous invite à être nombreux à l'Institut français à Rose-Hill qui a accepté d'accueillir ce festival</div></span><div style="text-align: center; font-family: times new roman;"> </div><span style=";font-family:Arial;font-size:180%;" ><div style="text-align: center; font-family: times new roman;">- les 8 et 9 juillet pour <em><span style="font-weight: bold;">Les Désamorantes</span>,</em> </div></span><div style="text-align: center; font-family: times new roman;"> </div><span style=";font-family:Arial;font-size:180%;" ><div style="text-align: center; font-family: times new roman;">- les 15 et 22 juillet pour <em><span style="font-weight: bold;">Le Concile des Poètes</span>.</em></div></span><div style="text-align: center; font-family: times new roman;"> </div><span style=";font-family:Arial;font-size:180%;" ><div face="times new roman" style="text-align: center;"><em></em></div></span><div style="text-align: center; font-family: times new roman;"> </div><span style=";font-family:Arial;font-size:180%;" ><div face="times new roman" style="text-align: center;"><em><span style="">Merci de diffuser le plus largement possible ce courriel en le transmettant à votre carnet d'adresses afin de rassembler le plus possible de spectateurs !</span></em></div></span><div style="text-align: center; font-family: times new roman;"> </div><span style=";font-family:Arial;font-size:180%;" ><div face="times new roman" style="text-align: center;">Au plaisir de vous voir à ce festival du théâtre chazalien.</div></span><div style="text-align: center; font-family: times new roman;"> </div><span style="font-weight: bold;font-family:Arial;font-size:180%;" ><div face="times new roman" style="text-align: center;"><br />Robert FURLONG</div></span><div style="text-align: center; font-weight: bold; font-family: times new roman;"> </div><span style="font-weight: bold;font-family:Arial;font-size:85%;" ><div face="times new roman" style="text-align: center;"><span style="font-size:180%;"><span style="font-family:times new roman;">Président de la Fondation Malcolm de Chazal</span><br /><br /></span></div></span></div></span></div></span></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1685132076745052788.post-16892590291574500882011-05-27T10:01:00.000-07:002011-05-27T10:16:02.477-07:00Vient de paraître : "Une lumière pour notre temps : PARACELSE" de Charles Le Brun.<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgLKWquI06hlQy-JeNrNcxhWOHwj-TP9bCoQnoBSCJtCwSyHEcKkpG-t4GaLppPojgCT7_qDMAC1PyRyi0K0q3LVtLNvwGPEOYHAXDgbvY9gpEV8iv4jVtUwSN7eBUFyIDyMzfOvFedQ/s1600/Opus+Metalli.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 276px; height: 400px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhgLKWquI06hlQy-JeNrNcxhWOHwj-TP9bCoQnoBSCJtCwSyHEcKkpG-t4GaLppPojgCT7_qDMAC1PyRyi0K0q3LVtLNvwGPEOYHAXDgbvY9gpEV8iv4jVtUwSN7eBUFyIDyMzfOvFedQ/s400/Opus+Metalli.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5611442646928036946" border="0" /></a><br /><p style="margin-right: 0.05cm; text-decoration: none;" align="CENTER"><span style="font-family:UglyQua;"><span style="font-size:26pt;"><br /></span></span></p><p style="margin-right: 0.05cm; text-decoration: none;" align="CENTER"><span style="font-family:UglyQua;"><span style="font-size:26pt;">Charles Le Brun</span></span></p> <p align="CENTER"><span style=";font-family:UglyQua;font-size:180%;" >''Une lumière pour notre temps : PARACELSE''</span></p> <p style="color: rgb(0, 0, 102);"><span style=";font-family:Garamond,serif;font-size:180%;" ><i>Paracelse fut et reste un homme inclassable. Sa doctrine n’est pas de celle qu’on étudie, au sens ordinaire de ce terme du moins. Les propos qu’elle expose participent de la science cosmologique et ne sauraient entrer dans les catégories restrictives du savoir profane. Cette science qui englobe tout ce qui se rapporte à la relation existant entre le macrocosme et le microcosme, - l’univers et l’homme - s’avère être en parfaite harmonie avec les principes métaphysiques auxquels elle renvoie et qu’elle ne saurait contredire. L’univers est un et la loi des correspondances s’applique à tous les modes de l’être. Sans exceptions.</i></span></p><p><span style=";font-family:Garamond,serif;font-size:180%;" ><i><br /></i></span></p> <p style="margin-right: 0.05cm; text-decoration: none; color: rgb(255, 0, 0);" align="CENTER"><span style=";font-family:Garamond,serif;font-size:180%;" >Un texte remarquablement écrit<br /></span></p><p style="margin-right: 0.05cm; text-decoration: none; color: rgb(255, 0, 0);" align="CENTER"><span style=";font-family:Garamond,serif;font-size:180%;" >par Charles Le Brun,<br /></span></p><p style="margin-right: 0.05cm; text-decoration: none; color: rgb(255, 0, 0);" align="CENTER"><span style=";font-family:Garamond,serif;font-size:180%;" >un texte passionnant<br /></span></p><p style="margin-right: 0.05cm; text-decoration: none; color: rgb(255, 0, 0);" align="CENTER"><span style=";font-family:Garamond,serif;font-size:180%;" >sur un personnage</span></p><p style="margin-right: 0.05cm; text-decoration: none; color: rgb(255, 0, 0);" align="CENTER"><span style=";font-family:Garamond,serif;font-size:180%;" > vraiment</span></p><p style="margin-right: 0.05cm; text-decoration: none; color: rgb(255, 0, 0);" align="CENTER"><span style=";font-family:Garamond,serif;font-size:180%;" > exceptionnel</span></p><p style="margin-right: 0.05cm; text-decoration: none; color: rgb(255, 0, 0);" align="CENTER"><span style=";font-family:Garamond,serif;font-size:180%;" > qui peut nourrir</span></p><p style="margin-right: 0.05cm; text-decoration: none; color: rgb(255, 0, 0);" align="CENTER"><span style=";font-family:Garamond,serif;font-size:180%;" > la recherche et la vision</span></p><p style="margin-right: 0.05cm; text-decoration: none; color: rgb(255, 0, 0);" align="CENTER"><span style=";font-family:Garamond,serif;font-size:180%;" > de tous les Chercheurs de Vérité</span></p><p style="margin-right: 0.05cm; text-decoration: none; color: rgb(255, 0, 0);" align="CENTER"><span style=";font-family:Garamond,serif;font-size:180%;" > dans des domaines très variés. </span> </p> <p><br /></p> <p><span style=";font-family:Garamond,serif;font-size:130%;" >Paru aux Editions ARMA ARTIS<br /></span></p><p><span style=";font-family:Garamond,serif;font-size:130%;" >B.P. 3<br /></span></p><p><span style=";font-family:Garamond,serif;font-size:130%;" >26160 LA BEGUDE DE MAZENC.</span></p><p><span style="font-family:Garamond,serif;">ISBN 978-2-87913-141-2 .<br /></span></p><p><span style="font-family:Garamond,serif;">114 pages.<br /></span></p><p><span style="font-family:Garamond,serif;">Format : 16 X 24 cm.<br /></span></p><p><span style="font-family:Garamond,serif;">Papier Centaure ivoire 120 gr.<br /></span></p><p><span style="font-family:Garamond,serif;">Tirage limité.<b><br /></b></span></p><p><span style="font-family:Garamond,serif;"><b>Prix public : 20 euros</b></span></p>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1685132076745052788.post-7930657269419633922011-05-15T09:29:00.000-07:002011-05-15T09:36:19.843-07:00De Rémi Boyer sur "PAYSAGES DE L'ESPRIT" de Jean Biès, paru chez Arma Artis.<div class="option beforeArticle"> <div class="date"> <span class="text"><br /></span><span class="hour"></span> </div> </div> <div style="text-align: center;" class="divTitreArticle"> <h2> <a href="http://lettreducrocodile.over-blog.net/article-jean-bies-73863118.html" class="titreArticle" title="Jean Biès"> <span style="color: rgb(0, 0, 102);"><br /></span></a> </h2> </div><div style="text-align: center;"> </div><div class="contenuArticle"><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"> <strong style=""><span style=";font-family:";font-size:14pt;" ><span style="color: rgb(128, 0, 128);"><span style="color: rgb(0, 0, 102);font-size:180%;" >"PAYSAGES DE L'ESPRIT"</span><br /><span style="color: rgb(51, 51, 0);">de </span><span style="color: rgb(51, 51, 0);font-size:180%;" ><br />Jean Biès</span><span style="color: rgb(51, 51, 0);">,</span><br /><span style="color: rgb(255, 0, 0);">Editions </span><span style="color: rgb(255, 0, 0);font-size:180%;" ><br />Arma Artis</span><span style="color: rgb(255, 0, 0);">.</span></span></span></strong></div><p style="text-align: justify;font-family:'Times New Roman',serif;font-size:small;"> </p> <p style="text-align: justify;font-family:'Times New Roman',serif;font-size:small;"> <span style="color: rgb(0, 0, 0);"><span style=";font-family:Garamond,serif;font-size:14pt;" >Ce livre relève de l’alternative nomade <em style="">A Plus Haut Sens</em>, une alternative qui réenchante. Jean Biès guide le lecteur, devenu itinérant, dans un voyage contemplatif où les paysages se font miroirs, la nature, théophanie. </span><span style=";font-family:Garamond,serif;font-size:19px;" >L’ouvrage commence par un hommage à René Guénon, ce « dérangeur considérable » que l’auteur a rencontré dans sa jeunesse et qui en quelque sorte actualisa sa démarche spirituelle et philosophique. Guénon toujours actuel, toujours nécessaire, selon Jean Biès, mais qui a délaissé des thèmes importants, comme la nature, l’esthétique, les implications initiatiques du christianisme oriental… et écarté l’émotion. « On ne le voit pas davantage s’émerveiller, souligne l’auteur, alors que les sages même engagés dans les voies dites sèches, savent se montrer sensible à la poésie du monde. ». </span></span> </p> <p style="text-align: justify;font-family:'Times New Roman',serif;font-size:small;"> <span style="color: rgb(0, 0, 0);"><span style=";font-family:Garamond,serif;font-size:19px;" >D’où l’intention de l’auteur : </span><span style="color: rgb(0, 0, 255);font-family:Garamond,serif;font-size:19px;" >« Ainsi avons-nous assez tôt compris que tout en restant fidèle et reconnaissant à Guénon pour son honnêteté intellectuelle, la profondeur de sa pensée et une rigueur sans faille, il convenait de s’émanciper de son influence d’une part, en tâchant de suppléer à quelques-uns de ses manques, d’autre part, en recourant à une autre sorte de formulation. Deux attitudes permettant de déceler dans la nuit de l’ « Âge sombre » des réminiscences du paradis perdu, des enclaves rayonnantes, des ouvertures sur l’espoir. »</span></span> </p> <p style="text-align: justify;font-family:'Times New Roman',serif;font-size:small;"> <span style="color: rgb(0, 0, 0);"><span style=";font-family:Garamond,serif;font-size:14pt;" >La démarche rappelle celle d’un Henry Corbin. </span><span style=";font-family:Garamond,serif;font-size:19px;" >Les paysages se succèdent, cosmologiques ou cycliques, axiocratiques et centraux, de la métaphysique à la poésie. L’art s’y impose, comme rappel de soi, rappel du Soi. Le Fil d’Ariane de cette déambulation dans la beauté et la sagesse est peut-être la capacité à l’étonnement, qui caractérise la présence ici et maintenant, l’absence de comparaison, le silence et donc l’initiation. L’étonnement qui annonce l’émerveillement.</span></span> </p> <p style="text-align: justify;font-family:'Times New Roman',serif;font-size:small;"> <span style="color: rgb(0, 0, 0);"><span style=";font-family:Garamond,serif;font-size:14pt;" >Deux extraits permettent de saisir cette double liberté : </span><span style="color: rgb(0, 0, 255);"><span style=";font-family:Garamond,serif;font-size:19px;" >« L’étonnement est rupture, déchirure dans le tissu de l’habituel, dévoilement de l’insoupçonné, syncope miniature de l’esprit ; à l’origine d’un élargissement soudain, aux suites parfois imprévisibles. Il procède d’une dissymétrie par rapport à l’ordre établi : celle des dalles du jardin menant au pavillon de thé. Rejetant le conventionnel, le systématique, l’organisé, le rassurant, l’étonnement s’apparente toujours un peu à l’hérésie ; d’où le prudent et léger recul devant ce qu’on vient de découvrir. L’étonnement est saisie directe, et non plus tortueuse ; il fait l’événement, il est retournement. C’est le bruit que fait la grenouille en sautent dans la mare qui laisse s’aviser de l’existence du silence ; c’est le signe tracé sur le blanc de la page qui crée le vide : celui-ci accourt de toute sparts, rassemble sa candeur autour du trait. </span><span style=";font-family:Garamond,serif;font-size:19px;" >L’étonnement ramène au présent, y oblige… »</span></span></span> </p> <p style="text-align: justify;font-family:'Times New Roman',serif;font-size:small;"> <span style="color: rgb(0, 0, 0);"><span style=";font-family:Garamond,serif;font-size:14pt;" >En quelques mots, se dessine une voie d’éveil. Et encore : </span><span style="color: rgb(0, 0, 255);"><span style=";font-family:Garamond,serif;font-size:19px;" >« Si s’étonner, c’est déquantifier la vision des choses, s’émerveiller sera la qualifier. </span><span style=";font-family:Garamond,serif;font-size:19px;" >L’étonnement peut rester froid ; doublé d’amour, il devient émerveillement. Celui-ci est ouverture. Il ne crée pas seulement un instant, il déploie une durée, une intense perception ; il est suscité par l’admiration, et, dit Louis Claude de Saint-Martin, « l’homme ne vit que d’admiration ». Il y a dans l’émerveillement comme une indiscrétion, un viol involontaire de ce qui est, surprenant la nature dans sa nudité, dans l’élément irrationnel ou divin qui se cache en elle. Sous le regard émerveillé, la nature se livre dans son intériorité, car l’homme, cessant de la penser et de l’explorer, se contente de l’aimer, de la contempler. Il se donne un regard nouveau, et point seulement renouvelé comme il le fait dans l’étonnement ; un regard sans convoitise, attentif, percevant chaque être, chaque chose en son évidence native, et non pas dans son apparence, percevant l’évident en ce qu’il garde encore de secret. »</span></span></span> </p> <p style="text-align: justify; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: small;"> <span style="color: rgb(0, 0, 0);"><span style=";font-family:Garamond,serif;font-size:14pt;" >Cet ultime retour à notre nature originelle, absolument libre, révèle sa permanence, reconnaissable dans les signes et accords que nous livre le monde. Jean Biès prolonge ce libre mouvement jusqu’à sa réalisation : </span><span style="color: rgb(0, 0, 255);"><span style=";font-family:Garamond,serif;font-size:19px;" >« Si s’émerveiller, c’est qualifier la vision des choses, être stupéfait sera la quintessencier. (…) </span><span style=";font-family:Garamond,serif;font-size:19px;" >La stupeur des stupeurs réside dans la découverte que ce n’est pas le moi duel et rétréci auquel nous nous étions identifiés qui est le siège de la stupeur, mais que c’est un autre que nous qui s’étonne, s’émerveille et se trouve stupéfait, s’est substitué à nous en nous faisant imaginer qu’il nous était étranger, alors qu’il est notre essence même. A la cime de la stupeur, dépossédé de ce qui était nôtre, dépossédé de nos stupeurs antérieures, réduit à l’état d’ascète qui, pour tout avoir, n’a que son souffle, celui qui s’étonne en nous n’est autre que le Nous véritable. »</span></span></span> </p> <p face="'Times New Roman',serif" size="small" style="text-align: justify;"> <span style="color: rgb(0, 0, 0);"><span style=";font-family:Garamond,serif;font-size:19px;" >Jean Biès est là en pleine Gnose, proche aussi des voies non-duelles de la Reconnaissance de soi-même comme identique au Seigneur. </span><span style=";font-family:Garamond,serif;font-size:19px;" >Les paysages traversés par le lecteur constituent les diverses modalités d’une expérience de l’intime, de ce qui demeure. Le chemin parcouru devient alors un chemin de l’individuation. Plus qu’un livre, une expérience et un procès.</span></span></p><div style="text-align: right;"><span style="color: rgb(255, 0, 0);"><span style=";font-family:Garamond,serif;font-size:19px;" >Rémi Boyer</span></span><br /></div><p style="font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: small; text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;font-size:small;"> <span style="color: rgb(0, 0, 0);font-family:'times new roman',times;font-size:12pt;" ><strong>Editions Arma Artis, BP 3, 26160 La Bégude de Mazenc, France.</strong></span> </p> </div> <span class="topic"> </span>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1685132076745052788.post-18733829990029932052011-04-17T03:54:00.000-07:002011-04-17T13:23:29.228-07:00Robert Furlong, l'ardent passionné d'une oeuvre décisive...<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhO4NigKYjmrhx-ffL1hCvt0K9fZmdxjo_ergRjcHlpy8le8T-pR9pvmsC_sHFw9WWHWryqaevMs_qr9OYGLvxFpPjOlrQMNyDItdZQDub0WatZXt8Bvlwum5K1HSS3FCsoKhUlmXAh4Q/s1600/R.+Furlong.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 225px; height: 225px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhO4NigKYjmrhx-ffL1hCvt0K9fZmdxjo_ergRjcHlpy8le8T-pR9pvmsC_sHFw9WWHWryqaevMs_qr9OYGLvxFpPjOlrQMNyDItdZQDub0WatZXt8Bvlwum5K1HSS3FCsoKhUlmXAh4Q/s400/R.+Furlong.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5596505243233144754" border="0" /></a><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgr2WEdX_np2Ejibo_QcsPniKZeOVU_iJY2ahqXvY46WgENmLsqgt_rPMxKzGggmyDjHy70fs49L0wcMfpvE_jnoCEgbsf4-lyS_Q_ZP7V1bY_Xsm1RgJIGeTUIkK0LbJajsMJcF40TYQ/s1600/Robert+Furlong.jpg">Robert FURLONG</a><br /></div><br /><div style="text-align: center;"><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(0, 0, 102);"><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153);">Robert FURLONG, Président de la<br />Fondation Malcolm de Chazal,<br />est l'acteur central d'une action<br />déjà largement engagée<br />en faveur du rayonnement<br />Mauricien et International<br />de l'Oeuvre de<br />Malcolm de Chazal.<br />Aucun plan de l'aventure humaine<br />n'a été laissé dans l'ombre<br />par Malcolm de Chazal :<br />Art, Poésie, Littérature, Politique,<br />rapprochement des Peuples,<br />Spiritualité,<br />Avenir de l'Humanité,<br />structure et origine de l'Homme.<br />Son intuition, visionnaire et poétique,<br />sa percée intérieure,<br />reçue souvent par lui sur le mode<br />d'une Révélation sur le<br />Mystère de la Vie dans sa beauté,<br />l'a mené à nous révéler,<br />dans des livres d'une rareté insigne,<br />bien des secrets sur Dieu,<br />sur l'origine du Cosmos,<br />de l'Existence...<br />L'oeuvre atypique et exceptionnelle de<br />Malcolm de Chazal<br />peut nous aider pour un<br />ré-enracinement inouï, providentiel et décisif<br />dans notre plus ancienne mémoire édenique ,<br />elle est le viatique pour le troisième millénaire<br />d'une véritable écologie spirituelle<br />sans laquelle rien ne tiendra...<br /><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">FONDATION MALCOLM DE CHAZAL</span><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">La Maison du Poète</span><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">8, rue du Vieux-Conseil</span><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">PORT-LOUIS</span><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">ILE MAURICE</span><br /><br /></span></span></span></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1685132076745052788.post-83093063957006330232011-04-05T02:15:00.000-07:002011-04-05T02:34:39.027-07:00Colloque Malcolm de Chazal....<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihmlGBNbTOlY9Lyj08W8YbkL55kyXImABqk2npkdMaNVk95pr4wNMYSQezFIMwbbg9bQHoG6-AKDIQq20_6lgxsMmeJt4CXh65phRg6-mPpfOEWT8ahTZyetvHm7WkI5vBE88dAaaWDQ/s1600/CHAZAL++de+Furlong.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 92px; height: 150px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEihmlGBNbTOlY9Lyj08W8YbkL55kyXImABqk2npkdMaNVk95pr4wNMYSQezFIMwbbg9bQHoG6-AKDIQq20_6lgxsMmeJt4CXh65phRg6-mPpfOEWT8ahTZyetvHm7WkI5vBE88dAaaWDQ/s400/CHAZAL++de+Furlong.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5592030547084238242" border="0" /></a><br /><div style="text-align: center;"><span style="font-style: italic;font-size:180%;" ><br />Nous recevons de Robert Furlong,<br />Président de la<br />Fondation Malcolm de Chazal,<br />le message suivant :</span><br /></div><br /><div style="text-align: center;"><span style="font-size:130%;">Colloque international pluridisciplinaire</span><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);font-size:180%;" >MALCOLM DE CHAZAL : HIER ET DEMAIN</span><br /><span style="font-style: italic;">28 septembre – 1er octobre 2011</span><br /><span style="font-style: italic;">Au siège de la Fondation Malcolm de Chazal</span><br /><span style="font-style: italic;">Rue du Vieux Conseil, Port-Louis (Maurice)</span><br /><br /><span style="font-size:130%;">Argumentaire</span><br /><br /></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size:130%;"><span style="color: rgb(0, 0, 153);">Le présent colloque international pluridisciplinaire se situe dans le cadre de 2011 Année Malcolm de Chazal marquant les 30 ans du décès de cet « artiste intégral » comme il aimait se qualifier et en constitue l’aboutissement scientifique. Dans ce contexte, la Fondation Malcolm de Chazal – initiateur de cette année d’hommage - a mis en place une palette d’activités faite, entre autres, de conférences, d’animations en milieux scolaire et populaire, d’expositions, d’un festival du théâtre chazalien, de publications diverses afin que son apport à l’art en général et à la littérature et la peinture en particulier soit mieux connu.</span><br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153);">Tour à tour essayiste, aphoriste, dramaturge, poète, chroniqueur, conteur, peintre, métaphysicien, Malcolm de Chazal n’a eu de cesse de multiplier le recours à des moyens d’expression différents comme si chaque étape de sa réflexion exigeait une forme particulière. Le fond, cependant, semble être le même : « retrouver ce Pont entre l’homme et la vie, rétablir la communication entre l’homme et l’univers ». Quête essentielle, quête de l’essentiel, éclairant le même absolu : aller au-delà de soi, écrire au-delà de soi, penser au-delà de soi, peindre au-delà de soi… En bref, vivre au-delà de soi ! Son oeuvre écrite, qui comptait 54 ouvrages à son décès et 58 aujourd’hui avec 4 publications d’inédits, n’a guère perdu de sa vigueur et de son intemporalité. Certains aspects – notamment ceux relevant de la métaphysique qui domine ses écrits de la décennie 1950 - restent encore à découvrir et analyser car il s’agit d’oeuvres publiées localement en petits tirages de 100 exemplaires et qui n’ont guère voyagé.</span><br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153);">Lorsqu’en 1954 disparaissait Robert Edward-Hart, Malcolm de Chazal écrira en hommage à cet ami poète qui lui avait fait découvrir le mythe de la Lémurie : « Jamais le poète n’est plus vivant que quand il est mort. (…) Son immortalité, c’est le souffle de l’Esprit qui l’inspira. (…) Quand on m’a annoncé la mort de Hart, ma première pensée a été : que voit-il? Car le poète voit. »</span><br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153);">C’est donc celui qui a vu et qui voit toujours que la Fondation honore par cette Année Malcolm de Chazal : la substance de ses visions créatrices et prophétiques sera au centre des présentations et des débats de ce colloque ouvert à des spécialistes venant de divers horizons scientifiques. Et Malcolm le Mauricien, détenteur d’une vérité universelle faite de féerie et d’humanisation des plantes, des montagnes et des êtres, reprendrait ce qu’il avait écrit en 1970 : « Que ce message vienne de l’île Maurice, ce point dans l’océan – c’est cela qui est extraordinaire. »</span><br /><br />NOTE :<span style="font-style: italic;"> <span style="color: rgb(0, 51, 0);">La liste de thèmes esquissés ci-dessus est indicative et non exclusive. Nous invitons des propositions— en français ou en anglais— pour des communications individuelles ou des panels entiers sur des sujets pertinents au thème général du colloque. Chaque panel consistera normalement en trois communications. Les communications seront sélectionnées selon leur valeur intellectuelle et leur originalité.</span></span><br /><br /><span style="font-style: italic; color: rgb(0, 51, 0);">Le titre et le résumé de la communication (une dizaine de lignes sous format Word, Times 12) devront être envoyés au plus tard le 1er juillet 2011 à : chazfund@intnet.mu. Des informations sur l’organisation logistique, les ressources hôtelières à proximité et les prix vous seront envoyés en retour.<br /><br /></span></span></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1685132076745052788.post-21807962946185504632011-04-01T05:35:00.001-07:002011-04-01T06:26:00.983-07:00De Cyrano de Bergerac...<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8VGO7lqMwTc8aTYu2kIR-9Jj9SdZhyphenhyphenxBXl_cvgy076t7hkbn4jMdVkDx-n8rTKFFWq79UaC5Ib-gRbvpHGn6e_1a-OlkcUQzPjs6aQigWcgPLp7xCkzpxanadK81xojYe6htSK9YzeA/s1600/Cyrano+de+Bergerac.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 197px; height: 256px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8VGO7lqMwTc8aTYu2kIR-9Jj9SdZhyphenhyphenxBXl_cvgy076t7hkbn4jMdVkDx-n8rTKFFWq79UaC5Ib-gRbvpHGn6e_1a-OlkcUQzPjs6aQigWcgPLp7xCkzpxanadK81xojYe6htSK9YzeA/s400/Cyrano+de+Bergerac.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5590593457113381874" border="0" /></a><br /><div style="text-align: center; color: rgb(0, 0, 102); font-style: italic;"><span style="font-size:180%;">Histoire comique des Estats et empires de la Lune<br />et<br />Histoire comique des Estats et empires du Soleil<br /></span></div><br /><br /><div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(255, 0, 0);font-size:180%;" >Merveilleux livre à lire et relire indéfiniment, </span><br /><span style="color: rgb(255, 0, 0);font-size:180%;" >comme les oeuvres de Rabelais,<br />Mewlana, Cesare della Riviera,<br />et celles de bien d'autres<br />chevaliers errants,<br />parfois<br />complètement<br />inconnus.</span><br /><br /><span style="font-size:180%;"><span style="color: rgb(255, 0, 0);">Prendre pour cette lecture,<br />de préférence</span><span style="color: rgb(255, 0, 0);"> la belle<br />et riche édition<br />réalisée</span><br /><span style="color: rgb(255, 0, 0);">par<br />Jean-Jacques Pauvert,</span><br /><span style="color: rgb(255, 0, 0);">l'oeuvre y est<br />sertie et servie</span><br /><span style="color: rgb(255, 0, 0);">par la présence discrète</span><br /><span style="color: rgb(255, 0, 0);">de Claude Mettra,</span><br /><span style="color: rgb(255, 0, 0);">enchanteur<br />exceptionnel,<br />"Pilote de l'onde vive",<br /></span><span style="color: rgb(255, 0, 0);">et merveilleux chantre</span><br /><span style="color: rgb(255, 0, 0);">de la métamorphose alchimique.</span><br /><br /></span></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1685132076745052788.post-50073307391318840322011-03-25T11:04:00.000-07:002011-03-25T11:08:48.709-07:00Sur le site Ring, une riche présentation du livre d'Alain Santacreu par Maximilien Friche...<h3 class="western" align="JUSTIFY"><br /></h3><h3 class="western" align="JUSTIFY">« Au cœur de la Talvera », un roman contrelittéraire d’Alain Santacreu</h3> <p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><br /><br /><img src="http://www.surlering.com/sites/make-ai/-library-/images/usr_29358/dc99f.jpg" name="images6" align="RIGHT" border="0" height="430" hspace="10" vspace="10" width="287" />« Au cœur de la Talvera » (1), rassemble et ordonne des textes de la pensée la plus neuve et la plus honnête qui soit. Il s’agit de Contrelittérature. Ce nom nouveau a été créé pour saisir ce que devrait être toute démarche d’écriture et plus largement toute démarche de création. Il ne s’agit pas d’un mouvement artistique, il ne s’agit pas d’une théorie de plus, le livre d’Alain Santacreu n’est pas un exposé de thèse, mais un roman de la pensée, un monde dans lequel nous plongeons, pour mieux renaître. Par la lecture des textes de ce livre, nous sommes appelés à tout remettre en question en regard de la réponse qui nous est donnée dans la création, de toute éternité.<strong><br /><br />Entrer dans la lumière<br /></strong><br />Au début, l’étrangeté des propos peut donner l’impression de nécessiter un lexique, c’est normal car en entrant en lecture, on entre dans un monde, le monde caché dans celui là, et qui le comprend. Inutile pourtant de commencer par définir les mots, inutile de s’arrêter, de buter, puisque c’est le mot lui-même qui commence à nous lire, à nous relier au Verbe. Il est d’ailleurs bon de recommander la lecture à haute voix, pour que le son retrouve sa place au cœur de l’écrit, pour capter le rythme des phrases, pour que nos yeux accrochent chaque lettre, pour ressentir dès maintenant à quel point ce que les modernes appellent la forme fait sens tout de suite. Le livre de Santacreu est un bain, on ne lit pas, on plonge. Y’en a partout. Y’en a trop. Commencer une phrase, c’est risquer de ne pas s’arrêter avant l’autre rive. Et c’est dans la lumière bien sûr que l’on nage. On était aveugle et, maintenant on se brûle les yeux. Mourir est possible après la lecture. On savait que c’était souhaitable après l’écriture, on savait que cela pouvait être un devoir après l’écriture, on sait maintenant, que c’est possible après la lecture. Le prodige de Santacreu est d’avoir su écrire ce que l’on ne savait pas savoir, ce que l’on découvre désirer avec intensité. Contrelittérature, le mot nous semblait étrange voire ridicule, il était devenu magique après quelques phrases, et au bout de deux paragraphes il devient familier, c’était le nom caché de nos ambitions. <em>Contrelittérature non pas comme littérature contraire mais comme contraire de la littérature </em>(2), dans la paraphrase de Joseph de Maistre. Il s’agit de bien plus qu’un slogan, qu’une posture de dandy réactionnaire, c’est répondre à l’exigence d’exister. La démarche intellectuelle est osée dans notre monde post-moderne, et elle est salutaire. Santacreu nous emmène au-delà de l’érudition de ses propre propos, dans le monde poétique du désir de Dieu. C’est Matthieu Baumier dans sa postface qui met à jour la nature cachée de ce livre d’essai. Mais il nous faut un peu paraphraser le livre pour en parler, il nous faut un peu en faire la bande annonce. Vous découvrirez par dévoilements successifs quel est le lieu de l’écriture, cette Talvera, le lieu en bordure des champs, toujours vierge, qui permet le retournement du sillon, vers le centre, l’endroit où se croisent le sillon remontant et le sillon descendant, ce point insaisissable et qui nous aimante. C’est à cet endroit crucifiant qu’est rétablie la littérature du Sacré-Cœur. Mais pour commencer, Alain Santacreu évoque la quête du Graal, comme modèle contrelittéraire, comme patron. Il oppose d’ailleurs Perceval et Œdipe, comme les deux figures opposées de la contrelittérature et de la littérature. Mais dans le livre « au cœur de la Talvera », Alain Santacreu ne se contente pas de définir l’un et l’autre, l’un par rapport à l’autre, l’un contre l’autre. Il montre, en s’appuyant sur la dialectique de la contradictoire inspirée de Lupasco (3), qu’un équilibre rigoureux entre la littérature et la contrelittérature peut aboutir à l’apparition d’une troisième matière, <em>résultante unificatrice de l’annihilation réciproque des contraires</em>, cette énergie du vide qui surgit au point d’équilibre. Alain Santacreu puise régulièrement dans la Kabbale juive, les textes saints, dans Maistre, Bernanos, il révèle les icônes que sont Artaud ou Sainte Germaine de Pibrac. Voilà les noms de ceux qui sont d’abord convoqués dans le livre. Tout est ensuite récapitulé dans la contrelittérature, comme les animaux sont montés dans l’arche de Noé, le cosmos est attiré dans son ensemble vers ce pôle invisible d’attraction. On ne peut que prendre conscience que Santacreu a écrit pour sauver la création du déluge. A la question posée à l’auteur « Pour qui avez-vous écrit au cœur de la Talvera ? Et pourquoi ? », l’auteur répond que « l’enjeu de son livre, son pourquoi, se confond, avec son destinataire : le lecteur est le révélateur du livre. » Et bien voilà ce que le lecteur relié dit et révèle : ce livre écrit est une arche d’alliance.<br /><br /><strong>Un roman de la pensée</strong><br /><br />Au Cœur de la Talvera n’est pas un livre d’érudit, un essai d’intellectuel, une publication de thèse, il est une aventure de la pensée. Et le livre dans son entier apparaît comme l’illustration même de cette pensée. La structure est un symbole chez Santacreu. Si nous sommes dans une aventure de la pensée, c’est que nous sommes face à un roman. Et ce roman est passionnant et nous tient d’autant plus en haleine que chaque chapitre semble se développer comme un épisode, chaque grand chapitre, comme une saison. Et toute l’aventure est déjà dite dans la première partie, cette première partie est déjà contenue dans le premier chapitre, et ce premier chapitre dans son titre : « La Contrelittérature en plein Cœur. » La structure nous rappelle celle du livre des livres, la Bible. Mathieu Baumier dans sa postface nous dit qu’Alain Santacreu est un poète. Au cœur de la Talvera est un cri de la pensée, ce qui déborde de tout temps de la tête de l’auteur, son désir. Ce livre n’est que désir. Il s’illustre dans d’infinies reconstructions, <em>le roman est une sphère</em>, et les épisodes de cette aventure, prennent des chemins toujours inédits. Vous trouverez l’épisode de Perceval contre Œdipe, du songe et du rêve, l’épisode des gens de l’Etre contre les <em>gens-de-lettres</em>, du symbole contre l’image, de l’homme intérieur contre l’inconscient, de l’idée libertaire contre l’anarchisme, l’épisode de la religieuse et la comédienne, du spectateur marionnette et l’homme machine. A chaque fois une aventure nouvelle. Et chaque morceau répète et ressasse des choses déjà lues plus tôt. On a l’impression de lire plusieurs fois le même livre en une seule lecture. Alain Santacreu enfonce le clou dans chaque fractale que sont les chapitres de ce livre. La petite musique que l’auteur initie ainsi permet en baladant ces leitmotiv de nous faire comprendre toujours les mêmes choses mais à un degré de conscience plus élevé. Ses phrases reviennent sans cesse labourer notre matière pour nous élever. La séparation moderne du fond et de la forme ne signifie rien d’autre qu’un aplatissement de l’être, qu’une vision terre à terre. Le mot fait sens dès son écriture, dès sa prononciation, c’est par la phrase que le texte commence à être un piège. La poésie de Santacreu, habilement dénichée par Matthieu Baumier constitue un raccourci dans le labyrinthe que représente le texte. Tout écrit ne peut être que poétique. Les mots ne sont pas que des mots. Les mots ne sont pas les choses. Le texte ne peut être que sacré, magique. D’ailleurs, « Au cœur de la Talvera », par son développement circulaire, nous évoque une anagramme géante, quelque chose qui se recombine sans cesse, comme les trajectoires à l’intérieur d’une sphère pour livrer une raie de la Vérité réfractée.<br /><br /><strong>Tout l’Etre en question</strong><br /><br />La contrelittérature n’est pas seulement un manifeste d’écriture, un mouvement littéraire. C’est tout le contraire et bien plus. La contrelittérature irrigue toutes les sphères de l’être : il s’agit bien sûr d’un manifeste métaphysique, c’est aussi une poésie, un roman, donc un monde, c’est une ambition politique, économique, écologique. Le niveau de conscience de notre monde est à ce point élevé à la fin de la lecture de « Au cœur de la Talvera », que la contrelittérature semble comprendre le monde entier et ses chutes successives. Et cette conscience prend racine dans la conscience de la mort. Alain Santacreu a écrit tout un épisode de sa pensée sous le titre : « la mort devant soi. » (4) Rien ne peut être appréhendé avec force sans <em>l’expérience irréductible de la pauvreté absolue, </em>c'est-à-dire la mort. Alain Santacreu cherche à nous redonner une dignité dans les consciences auquel il nous fait accéder. Il cherche à nous extraire du matérialisme moderne où nous prenons notre psychisme pour de l’esprit comme certains des vessies pour des lanternes. « … la mondialisation, en tant qu’hégémonie planétaire de l’Etat de l’inconscience - au sens freudien du terme – annonce-t-elle le règne totalitaire de l’infra-humain » (5) Et c’est la mort qui revient nous verticaliser par la croix. Alain Santacreu nous parle finalement de bien d’autres choses que de littérature. Il pose la question de notre vie surnaturelle dans ce monde, notre capacité à dialoguer avec l’autre absolu qui est Dieu. Il s’agit de mettre tout notre être en question, d’une façon sacrificielle. C’est pourquoi le Sacré-Cœur demeure le symbole de la contrelittérature « Le Verbe est la réponse en attente de la question d’écriture » (6) Après la douche de lumière reçue par la lecture de ce livre, un découragement peut poindre au regard de l’ambition d’une telle pensée, de sa radicalité confrontée à nos tiédeurs. Existe-t-il des œuvres contre-littéraires ? Le système mercantile de l’édition permettrait-il leur apparition ? Alain Santacreu, qui trouve grâce à vos yeux ?<br /><br /><em>« Vous me demandez quels écrivains, aujourd’hui, trouveraient grâce à mes yeux ? Mais tous ceux que la grâce a touchés ! N’étant pas un lecteur très prolixe sur la littérature de nos jours, je dirai Dantec évidemment mais sans doute bien d’autres, bien plus que je n’ai su lire. Il n’y a pas d’œuvre contrelittéraire à proprement parler mais des œuvres où se joue l’antagonisme de la littérature et de la contrelittérature, cette tension que Baudelaire voyait dans le Spleen et l’Idéal. Montrer ce dynamisme antagonique primordial est devenu un « art de contrebande », ce n’est pas par inadvertance que de telles œuvres sont publiées, il faut connaître les techniques du camouflage, entrer en Résistance. »</em><br /><br /><strong>Maximilien Friche<br /></strong><br />(1) Au cœur de la Talvera – Alain Santacreu – Editions Arma Artis – ISBN 978-2-87913-135-1<br />(2) Le blog Talvera : http://talvera.hautetfort.com/<br />(3) Au cœur de la Talvera p25<br />(4) Au cœur de la Talvera p133<br />(5) Au cœur de la Talvera p23<br />(6) Au cœur de la Talvera p56</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: right;">Ce texte de Maximilien Friche a été présenté sur le site RING<br /></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><br /></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><br /></p>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1685132076745052788.post-18977425782381774592011-03-17T09:07:00.000-07:002011-03-17T09:26:05.865-07:00De Jean Biès vient de paraître chez Arma Artis...<p style="text-indent: 1cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size:85%;"><span style="font-size:180%;"><br /></span></span></p><p style="text-indent: 1cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size:85%;"><span style="font-size:180%;">PAYSAGES DE L'ESPRIT</span><br /></span></p><p style="text-indent: 1cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size:130%;"><br /></span></p><p style="text-indent: 1cm; margin-bottom: 0cm; color: rgb(0, 0, 102);" align="JUSTIFY"><span style="font-size:130%;">Ce livre nous propose de visiter, à la lumière de la </span><span style="font-size:130%;"><i>philosophie pérenne</i></span><span style="font-size:130%;">, un certain nombre de « paysages » rassemblés autour des thèmes de la Nature, de la Crise sociétale, de l’Art et de la Tradition.</span></p> <p style="text-indent: 1cm; margin-bottom: 0cm; color: rgb(0, 0, 102);" align="JUSTIFY"><span style="font-size:130%;">La Nature se révèle dès lors comme une «théophanie », ou manifestation divine, un miroir réfléchissant ici-bas le monde des archétypes. Une telle vision permet d’atteindre à la seule véritable écologie –, d’ordre spirituel.</span></p> <p style="text-indent: 1cm; margin-bottom: 0cm; color: rgb(0, 0, 102);" align="JUSTIFY"><span style="font-size:130%;">La Crise de la société s’inscrit dans la doctrine des cycles cosmiques, qui situe notre époque dans l’ « Âge sombre », où la subversion opère un total renversement des valeurs et substitue le mondialisme à l’universalité. À ce désordre, la femme consciente de sa vocation, peut opposer le « sacrement de l’amour ».</span></p> <p style="text-indent: 1cm; margin-bottom: 0cm; color: rgb(0, 0, 102);" align="JUSTIFY"><span style="font-size:130%;">L’Art contribue à rendre au monde son intelligibilité. L’irrépressible élan créateur, fait de joie et d’enthousiasme, explique l’abondance des œuvres les plus inspirées. La musique procède de la Vibration primordiale et se trouve en étroite corrélation avec le cosmos et l’être humain. Elle est initiation à la vie intérieure.</span></p> <p style="text-indent: 1cm; margin-bottom: 0cm; color: rgb(0, 0, 102);" align="JUSTIFY"><span style="font-size:130%;">La Tradition relève de l’éternel Présent. À l’origine de toutes les grandes religions, elle est aussi le réceptacle d’une Connaissance « intellective », où </span><span style="font-size:130%;"><i>Logos</i></span><span style="font-size:130%;"> et </span><span style="font-size:130%;"><i>Sophia</i></span><span style="font-size:130%;"> sont un. Garante du Sacré, elle s’oppose aux déviations, aux syncrétismes sectaires, au dualisme issu d’un rationalisme responsable de la ruine de la pensée occidentale et de la réduction du christianisme à sa seule littéralité.</span></p> <p style="text-indent: 1cm; margin-bottom: 0cm; color: rgb(0, 0, 102);" align="JUSTIFY"><span style="font-size:130%;">Par les voies de l’étonnement, de l’émerveillement et de la stupeur, la démarche spirituelle conduit à l’Évidence.</span></p><p style="text-indent: 1cm; margin-bottom: 0cm; color: rgb(0, 0, 102);" align="JUSTIFY"><span style="font-size:130%;"><br /></span></p> <p style="text-indent: 1cm; margin-bottom: 0cm; text-align: left;"><span style="font-size:130%;"><span style="font-size:130%;"><span style="font-style: italic; color: rgb(204, 0, 0);font-family:times new roman;" >Docteur d’État ès Lettres, Jean Biès est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages et de nombreuses études consacrés aux spiritualités d’Orient et d’Occident.</span><br /><span style="font-style: italic; color: rgb(204, 0, 0);font-family:times new roman;" > L’ensemble de cette oeuvre se propose, en la phase particulièrement difficile que nous vivons, de rendre une âme à un monde qui l’a perdue, et de contribuer ainsi à l’urgente préparation de l’avenir.</span></span></span></p><p style="text-indent: 1cm; margin-bottom: 0cm; text-align: left;"><br /></p><p style="text-indent: 1cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size:130%;">Pour toute précision, voir notre site :<br /></span></p><p style="text-indent: 1cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size:130%;"> www.arma-artis.com<br /></span></p> <p style="text-indent: 1cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><br /></p>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1685132076745052788.post-1873153654400049302011-03-16T11:01:00.000-07:002011-03-16T11:08:05.002-07:00Le Pr. Irving Weiss, grâce auquel nous avons réalisé une édition de 2 inédits de Malcolm de Chazal...<p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:130%;"><em><span style="font-size:130%;"><br /></span></em></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; color: rgb(0, 0, 153); text-align: center;"><span style="font-size:130%;"><em><span style="font-size:130%;">BIOGRAPHIE<br /></span></em></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; color: rgb(0, 0, 153); text-align: center;"><span style="font-size:130%;"><em><span style="font-size:130%;">DU<br /></span></em></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; color: rgb(0, 0, 153); text-align: center;"><span style="font-size:130%;"><em><span style="font-size:130%;">PROFESSEUR IRVING WEISS</span></em></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size:130%;"><em></em><em><span style="font-size:130%;"></span></em><span style="font-size:130%;"><br /></span></span></p><div style="text-align: justify; color: rgb(204, 0, 0);"><span style="font-size:130%;"><span style="font-size:130%;">Irving Weiss was born in the Bronx, New York, and attended public schools in Brooklyn, New York. He received his Bachelor of Arts in English at the University of Michigan in 1942 and then served 1942-1945 in the 95th Infantry Division in Europe. After receiving his Master of Arts in Comparative Literature from Columbia University in 1947, he and his late wife and frequent collaborator, Anne de la Vergne Weiss, lived in Italy, where he taught at an American Dependents School in Naples. He was humanities editor of the Funk and Wagnalls Standard Reference Encyclopedia, taught at Pennsylvania State University and The Fashion Institute of Technology, and retired as Professor Emeritus of English from The State University of New York College at New Paltz, where he taught courses in Writing and Publication, among others. He has published poetry, including visual poetry, as well as translations, stories, and essays in numerous magazines, in print and online. His books include American Authors and Books, 1640 to the Present Day; Reflections on Childhood; selective translations from Malcolm de Chazal's Sens-Plastique (preface, W.H. Auden); and Visual Voices: The Poem As a Print Object, the ms. of the last purchased by the Ruth and Marvin E. Sackner Archive of Concrete and Visual Poetry, selections from which were most recently included in The Last Word exhibition at The Neuberger Museum, Purchase, New York. <span style="color: rgb(0, 0, 0);">He has just finished a complete translation of Sens-Plastique for Sun and Moon Press.</span> He now lives in Dix Hills, New York, and frequently visits two of his children in New York State. </span></span> </div><div style="text-align: justify; color: rgb(204, 0, 0);"> </div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1685132076745052788.post-1401026383355921352011-03-16T03:08:00.000-07:002011-03-16T03:24:32.264-07:00Réunis en un volume, deux inédits de Malcolm de Chazal viennent de paraître...<span style="color: rgb(0, 0, 153);"><br /><br />Extrait :</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);font-size:130%;" >L'OMBRE est CARREFOUR, CAR ELLE LIE LA LUMIERE, L'IMAGE et la NUIT.<br /><br />L'OMBRE, donc, en tant que signe, est une clé.<br /><br />Or personne ne songera à consulter cette clé, ni GALILEE, ni NEWTON, ni EINSTEIN.<br /><br />Pourquoi ?<br /><br />Parce qu'il y a ici une censure, un tabou, un empêchement sur le cerveau humain.<br /><br />Dans l'ordre profane, la contemplation de l'ombre est supposée mener à la folie. Du point de vue religieux, c'est une diablerie et la nuit est confondue aux ténèbres.<br /><br />Pour tous la nuit s'oppose à la lumière. Et la lumière étant la vérité, la nuit est l'erreur. Et scientifiquement parlant, l'ombre est une absence de lumière.<br /><br />Or cette "absence" bouge, mais bouge-t-elle ?<br />Et curieuse chose, l'homme n'a pu jusqu'ici identifier l'ombre à la nuit. Et personne ne songe penser que l'ombre est la nuit en plein jour et que la nuit ne nous quitte pas, même en pleine lumière.<br />.... .... .... .... .... .... .... ....<br /><br />Les poètes comme NERVAL, POE, BAUDELAIRE, NOVALIS ont toujours senti que la nuit est la grande conciliatrice des contradictoires et que la nuit est la MATER et la MATRICE.<br />Et ils ont chanté la nuit comme la grande MERE.<br /></span><br /><span style="font-style: italic; color: rgb(0, 0, 153);">in </span>"<span style="font-size:180%;">Histoires étranges</span>" <span style="color: rgb(0, 0, 153);">suivi de</span> "<span style="font-size:180%;">Fabliaux de colloques magiques</span>" <span style="color: rgb(0, 0, 153);">de Malcolm de Chazal, avec une présentation de Robert Furlong et des remarques introductives du Pr. Irving Weiss. Livre paru et disponible aux Editions Arma Artis.</span>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1685132076745052788.post-64561067206558795252011-03-16T02:07:00.000-07:002011-03-16T02:52:40.021-07:00De la poétesse Danielle Thivolet dans un livre qui vient de paraître...<div style="text-align: center; color: rgb(204, 0, 0);"><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 0, 153);"><br /><br /><br />désert II</span><br /><br /><br />déchirure morsure de feu<br />le paysage ouvre la brèche<br />le corps cherche ses points de rupture<br />la porte frontale peu à peu s'élargit<br /><br />ce qui s'offre déjà se défait<br />couche après couche s'effrite le tracé<br />le voyageur honore son errance<br />réinvente à chaque pas son parcours<br /><br />boire la poussière s'enduire de lumière<br />traquer l'indice de non retour<br />au plus fort du soleil mûrit la figue du cactus<br />au plus dur de la soif l'homme avance la main<br /><br /><br /> porte à ses lèvres<br /> le fruit du désert<br /><br /><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 0, 153);">désert III</span><br /><br /><br />le désert me ronge la peau<br />désert d'urgence<br />je couche ma faim sur un lit provisoire<br />porte d'urgence<br />le sable code son langage<br />signe d'urgence<br />maculée du sang des offrandes<br />je consulte mes augures<br />je vois se dessiner des chemins<br /><br /><br /> pas un ne ressemble à l'autre<br /><br /><br /><br /><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 0, 153);">désert IV</span><br /><br /><br />se perdre au désert<br />s'aventurer au plus aride<br />brûler au vent de désirance<br /><br />la dune amorce l'avancée<br />le sable dessine le devenir<br />s'épurer à sa meule<br />promesse de passage<br /><br />en filigrane<br />s'inscrit la courbe du cheminement<br />toute entrave rompue<br />s'offrir au couchant<br /><br /> mourir au désert<br /><br /><br /><div style="text-align: right;"><span style="color: rgb(0, 0, 0);">Ces poèmes sont extraits de <span style="font-size:180%;">PARLER FEU</span> de <span style="color: rgb(0, 0, 102);">Danielle Thivolet</span>,</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 0);"> livre paru aux Editions Arma Artis en 2011<br /><br /><br /></span></div></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1685132076745052788.post-69960411546238899892011-03-16T01:34:00.000-07:002011-03-16T02:03:58.922-07:00De Rémi Boyer dans le livre qui vient de paraître de lui...<div style="text-align: center;"><span style="color: rgb(204, 0, 0);font-size:180%;" ><span style="font-weight: bold;">Lames qui tranchent</span></span><br /><br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);">Métal qui songe</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);">Le sabre rêve de sang</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);">Dans la nuit glacée</span><br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);">Un bruit déchirant</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);">A peine un sursaut bleuté</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);">Le temps se reprend</span><br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);">Un éclair d'argent</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);">La marionnette assassin</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);">Ni jour ni demain</span><br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);">Des corps blancs tatoués</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);">Jouent à différer la mort</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);">Un rouge océan</span><br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);">Un corps chiffonné</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);">Un katana écarlate</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);">Glisse dans l'obscur</span><br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);">Le regard masqué</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);">Transperce les coeurs trop connus</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);">La peur s'indigne</span><br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);">Un claquement sec</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);">La flèche traverse l'assiette</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);">Reste le galop</span><br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);">Deux mains un bâton</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);">Un tourbillon forestier</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);">Le cercle de paix</span><br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);">Deux sabres un son</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);">Le battement du tambour</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);">L'esprit libéré</span><br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);">Un matin de mai</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);">Voie de la fleur de prunier</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);">Neuf directions</span><br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);">Au soleil naissant</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);">Métal Eau Bois Feu et Terre</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);">Le vivant frémit</span><br /><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);">Sous la cascade</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);">Les mains jointes un moine prie</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);">Les esprits soufflent</span><br /></div><br /><br /><div style="text-align: right;"><span style="font-style: italic;">In </span><span style="color: rgb(153, 0, 0);font-size:130%;" >"Haïkus de la main gauche"</span> par Rémi Boyer,<br />avec des illustrations d'Emmanuel Lacouture,<br />paru aux Editions Arma Artis en 2011.<br /></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1685132076745052788.post-50555372248474400772011-01-24T04:33:00.000-08:002011-01-24T04:52:39.692-08:00Le Père Dominique, O.S.B., un Témoin secret dont le monde désaxé à tant besoin...<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_G5v5L8grZ_D_3wphDvCy3RFSnLjvCzWd4E83lBb6tTA0CBHJFc9FRLrGELC5WiokUJuMpY7VHzOBcGQyGrZU4Gh0OFc-3__3aMeoAagkNYciqKDW2kfSh55-YLGQh1ByYsKHpAJRiQ/s1600/num%25C3%25A9risation0003.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 400px; height: 282px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_G5v5L8grZ_D_3wphDvCy3RFSnLjvCzWd4E83lBb6tTA0CBHJFc9FRLrGELC5WiokUJuMpY7VHzOBcGQyGrZU4Gh0OFc-3__3aMeoAagkNYciqKDW2kfSh55-YLGQh1ByYsKHpAJRiQ/s400/num%25C3%25A9risation0003.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5565730260855533218" border="0" /></a><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgj1CPAhXkqU7Aevv2YWZbp52mVXzLq6KuM3TDwwUOMt43Ck_eQjtZVh4b_7jALWR3SxT-NTq4NioTkw_zNo0pPqsZVPzrxei9_1AsugG6MNOEnyg2SvY10OAiMwHajyUOhFBiWVeBH2Q/s1600/num%25C3%25A9risation0002.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 282px; height: 400px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgj1CPAhXkqU7Aevv2YWZbp52mVXzLq6KuM3TDwwUOMt43Ck_eQjtZVh4b_7jALWR3SxT-NTq4NioTkw_zNo0pPqsZVPzrxei9_1AsugG6MNOEnyg2SvY10OAiMwHajyUOhFBiWVeBH2Q/s400/num%25C3%25A9risation0002.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5565730089038771266" border="0" /></a><br /><div style="text-align: justify; color: rgb(0, 0, 102);"><span style="font-size:180%;">Le Père Dominique, O.S.B., ayant vécu en Chine bien avant Mao, en Afrique également et 40 ans en Inde jusque dans les années 80, était essentiellement un contemplatif, un Solitaire, il ne nous a pas laissé d'écrits. Seule sa correspondance, très vivante et riche d'enseignements directs, avec sa petite nièce, sur la période d'une vingtaine d'années, à été publiée, avec une préface de Jacqueline Kelen. Lecteur attentif et ouvert des textes des mystiques des grandes religions, qu'il estimait, il resta néanmoins fidèle à son engagement vis-à-vis de son Ordre et au christianisme. Il devint ermite dans le Sud de l'Inde dans la région de Bangalore.</span><br /><span style="font-size:180%;">Son appartenance quasi-visible à Divine Lumière, a marquée tous ceux qui le rencontrèrent, et est encore pour eux, une source inextinguible ouvrant sur la Certitude...<br /><br /></span><div style="text-align: right;"><span style="font-size:180%;"><span style="font-size:130%;">Lire<span style="color: rgb(255, 0, 0);"> EN L'ESPRIT QUI EST FEU</span>, du <span style="color: rgb(255, 0, 0);">Père Dominique</span>, O.S.B., </span></span><br /><span style="font-size:180%;"><span style="font-size:130%;">avec une préface<br />de <span style="color: rgb(255, 0, 0);">Jacqueline Kelen</span>, </span></span><br /><span style="font-size:180%;"><span style="font-size:130%;">recueil de lettres édité par les<span style="color: rgb(255, 0, 0);"> Editions Arma Artis</span>.</span></span><br /></div></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1685132076745052788.post-66413219100992798532011-01-17T03:07:00.000-08:002011-01-17T05:00:50.640-08:00"Au coeur de la Talvera" de Alain Santacreu...<div style="text-align: center;"><span style="font-size:130%;"><span style="font-style: italic;"><br /><br />Voir l'excellente présentation </span></span><br /><span style="font-size:130%;"><span style="font-family: georgia; font-style: italic;">par <span style="color: rgb(0, 51, 0);"><br />Maximilien Friche</span></span></span><br /><span style="font-size:130%;"><span style="font-style: italic;">du livre<br /> d'Alain Santacreu </span></span><br /><span style="color: rgb(255, 0, 0);font-size:130%;" ><span style="font-size:180%;">''Au coeur de la Talvera''</span> </span><br /><span style="font-size:130%;"><span style="font-style: italic;">sur le site suivant :</span></span><br /></div><br /><div style="text-align: center;"><span style="font-size:180%;"><br /><span style="color: rgb(0, 0, 102);font-family:georgia;" >www.surlering.com</span></span><br /><br /><br /><br /></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1685132076745052788.post-79047921711756882052011-01-13T02:59:00.000-08:002011-01-13T04:12:19.199-08:00De Rémi Boyer sur le livre "Le souffle du Norrois" de Laurence Talbot...<p class="western"><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><u><b><br /></b></u></span></p><p class="western"><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><u><b>Le Souffle du Norrois</b></u></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"> </span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><b>de Laurence Talbot, Editions Arma Artis.</b></span></p> <p class="western"><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><b> </b></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);">Après </span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><i>Les Paladins du monde occidental</i></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);">, Laurence Talbot poursuit son étude des traces de la culture atlante. Dans le premier livre, elle avait exposé « les grandes lignes d’essaimage des fils des Atlantes ». Dans celui-ci, elle « cerne de plus près les mythes et les concepts qu’il sont répandu dans le monde ». En explorant dix siècles de mythe, c’est « le génie du paganisme » qu’elle met en évidence.</span></p> <p class="western"><span style="color: rgb(0, 0, 0);"> D’emblée, le lecteur est averti sur la méthode qui est la sienne :</span></p> <p class="western"><span style="color: rgb(0, 0, 0);"> « J’use pour ce deuxième volume de la même méthode d’investigation que pour le premier. Elle aussi, par sa nouveauté et son côté dangereux, peut soulever de sévères critiques. Mais s’il est vrai que l’intuition a des certitudes que la preuve ne connaît pas, on me fera la grâce de reconnaître que dans la présente étude la preuve appuie l’intuition. Au reste, n’était-ce pas l’avis de Voltaire qu’on ne pouvait remonter que par induction et conjecturalement à la langue aryenne primitive, mère du sanscrit, du zend, du grec et du latin – celle que je tiens pour la norroise. » </span> </p> <p class="western"><span style="color: rgb(0, 0, 0);"> Le lecteur, se rappelant que, selon Gregory Bateson, « la science sonde, elle ne prouve pas », se passionnera pour cette quête de la norroise. Laurence Talbot invite le lecteur à naviguer sur l’océan des langues, tantôt se laissant dériver, tantôt se tenant à un cap bien déterminé. La linguistique est ici reine. On pourrait se croire en poésie, tant l’émerveillement s’impose, nous sommes cependant dans un méta-sens et une méta-histoire qui confèrent sens au sens et à l’histoire. </span> </p> <p class="western"><span style="color: rgb(0, 0, 0);"> C’est de mythosophie que nous entretient Laurence Talbot sans jamais noyer le lecteur dans un jargon inaccessible. Le lecteur intéressé au symbolisme sera à son aise quand l’auteur restitue aux symboles leur puissance première, comme pour le serpent, renversée par le jeu des civilisations victorieuses. Nous suivons ainsi les méandres de la pensée humaine, de ses transformations par généralisations, omissions et distorsions, dans lesquelles le chercheur sagace peut toutefois retrouver un fil d’Ariane qui le conduira à des rapprochements et découvertes surprenants mais d’une grande portée initiatique et philosophique.</span></p> <p class="western"><span style="color: rgb(0, 0, 0);"> « Les anges sont surtout musiciens… harpe et lyre sont leurs instruments. Nous avons vu que ceux-ci sont d’origine norroise. En breton, le nom d’</span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><i>Ange</i></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"> se traduit par </span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><i>Eol</i></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"> : vent, souffle.</span></p> <p class="western"><span style="color: rgb(0, 0, 0);"> A la faveur de quelle conception primitive se sont faits tous ces rapprochements ?</span></p> <p class="western"><span style="color: rgb(0, 0, 0);"> </span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><i>Ang</i></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);">, la racine de </span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><i>ange</i></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"> et de </span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><i>angle</i></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);">, est assimilable à </span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><i>ank</i></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);">. Ank, en breton, est un des noms qui désignent le </span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><i>coin</i></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"> de bois, lequel s’est également appelé dans la même langue : </span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><i>korn</i></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"> et</span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><i> kôn.</i></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"> Le coin est de forme angulaire, comme le rayon lumineux. Nous avons répété maintes fois que le coin et la corne furent en raison de cette forme pénétrante parmi les premiers emblèmes des gens du Nord et du Norrois. On retrouve ce même symbole dans l’ancienne Egypte sous la forme de </span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><i>ankh</i></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);">, avec le sens de vie, ou rayon de vie. Il ne faut pas chercher ailleurs que dans ces rapprochements l’explication du fait que dans le Kalevala il est dit que chaque fois que la déesse de la mer (ou la vierge de l’onde) perd une dent du peigne dont elle peigne sans fin la longue chevelure blonde, cette dent se transforme en un </span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><i>ver</i></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);">. Par </span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><i>ver</i></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);">, terme qu’emploie Léouzon le Duc dans sa traduction, il faut entendre </span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><i>arve</i></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"> ou </span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><i>larve</i></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);">, c’est-à-dire </span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><i>l’esprit </i></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);">d’un mort. La dent du peigne était de par sa forme une figuration de l’</span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><i>ankh</i></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"> ou rayon de vie. Sa chute était un signe. (…)</span></p> <p class="western"><span style="color: rgb(0, 0, 0);"> A côté de l’</span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><i>ankh</i></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"> breton signifiant angle et coin (en matière de musique, </span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><i>anche</i></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"> a encore ce dernier sens), on trouve dans la même langue le mot </span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><i>ankou</i></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);">. Là s’éclaire le mystère des anges. Les vieilles légendes bretonnes rapportent que quand surgissait une tempête c’était l’</span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><i>ankou</i></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"> qui se levait d’entre les galets du rivage. </span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><i>Les galets étaient les restes de ceux qui se noyaient en mer quand le premier chêne de Bretagne n’était pas encore gland.</i></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"> Ces cailloux durs et secs n’en contenaient pas moins autant d’âmes. En regard de cette vielle croyance, comment ne pas évoquer les cailloux ou galets dont nous avons déjà parlé à l’occasion du petit Poucet et qui, semés par Deucalion et Pyrrha, les deux enfants de Prométhée qui survécurent au Déluge, devinrent autant d’hommes et de femmes. »</span></p> <p class="western"><span style="color: rgb(0, 0, 0);"> Cette exploration révèle les sources potentielles de superstitions, croyances populaires, contes symboliques aussi bien que de mythes initiatiques. Le « Souffle du Norrois » vivifie encore nos fêtes populaires, nos carnavals, comme nos rites, publics ou secrets.</span></p> <p class="western" align="JUSTIFY"><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><span style="font-family:Garamond,serif;"><span style="font-size:130%;"><b>Editions Arma Artis, BP 3, 26160 La Bégude de Mazenc, France.</b></span></span></span></p><p style="text-align: center;" class="western"><span style="color: rgb(255, 0, 0);font-size:130%;" >Cette présentation de Rémi Boyer est parue dans la revue<br /></span></p><p style="text-align: center;" class="western"><span style="color: rgb(255, 0, 0);font-size:130%;" ><span style="color: rgb(0, 51, 0);">LA LETTRE DU CROCODILE</span>, seule revue complète<br /></span></p><p style="text-align: center;" class="western"><span style="color: rgb(255, 0, 0);font-size:130%;" >sur tout ce qui paraît dans le domaine<br /></span></p><p style="text-align: center;" class="western"><span style="color: rgb(255, 0, 0);font-size:130%;" >de l'ésotérisme,<br /></span></p><p style="text-align: center;" class="western"><span style="color: rgb(255, 0, 0);font-size:130%;" >de la spiritualité,<br /></span></p><p style="text-align: center;" class="western"><span style="color: rgb(255, 0, 0);font-size:130%;" >de l'hermétisme<br /></span></p><p style="text-align: center;" class="western"><span style="color: rgb(255, 0, 0);font-size:130%;" >et de plusieurs autres domaines<br /></span></p><p style="text-align: center;" class="western"><span style="color: rgb(255, 0, 0);font-size:130%;" >souvent délaissés ou maltraités.</span><br /></p><p class="western" align="JUSTIFY"><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><span style="font-family:Garamond,serif;"><span style="font-size:130%;"><b><br /></b></span></span></span></p>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1685132076745052788.post-85607551335943268032011-01-13T02:54:00.000-08:002011-01-13T04:16:01.228-08:00De Rémi Boyer sur le livre "Le symbole de la Croix" de Jean Biès...<p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><span style="font-family:Garamond,serif;"><span style="font-size:130%;"><u><b><br /></b></u></span></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><span style="font-family:Garamond,serif;"><span style="font-size:130%;"><u><b>Le symbole de la Croix. Essai de métaphysique chrétienne</b></u></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><span style="font-family:Garamond,serif;"><span style="font-size:130%;"><b> de Jean Biès, Editions Arma Artis.</b></span></span></span></p> <p style="margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><span style="font-family:Garamond,serif;"><span style="font-size:130%;"><b> </b></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><span style="font-family:Garamond,serif;"><span style="font-size:130%;">C’est toujours un grand plaisir de lire Jean Biès et cet opuscule ne démentira pas ce fait récurrent, un grand plaisir et une expérience spirituelle car Jean Biès ne manque pas, une fois encore, de nous enseigner.</span></span></span></p> <p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><span style="font-family:Garamond,serif;"><span style="font-size:130%;">A travers le symbolisme de la Croix, exploré ici à la fois d’un point de vue dualiste et dans le paradigme non-duel, Jean Biès conduit le lecteur vers le chemin de la déification. </span></span></span> </p> <p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><span style="font-family:Garamond,serif;"><span style="font-size:130%;">Appel à la verticalité, ce texte veut nous extraire des plates considérations symboliques courantes sur la Croix, pour rendre vivant le symbole, soit le constituer en outil initiatique, parfois en arme. Après avoir étudié et intégré ce texte, le lecteur n’entrera plus de manière anodine en une église, pas plus qu’en lui-même.</span></span></span></p> <p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><span style="font-family:Garamond,serif;"><span style="font-size:130%;">Suivant le chemin de la Croix, Jean Biès précise :</span></span></span></p> <p style="text-indent: 1.25cm; margin-bottom: 0cm;" align="JUSTIFY"><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><span style="font-family:Garamond,serif;"><span style="font-size:130%;">« De renoncements en renoncements, l’être déifié est parvenu à l’Être, de commencements en commencements, au Sur-Être. Comme celui-ci, l’être déifié ne peut être décrit qu’apophatiquement : il est « celui qui n’est pas » (I Corinthiens, I, 28). Comme le Christ en s’incarnant, il s’est vidé de lui-même en se déifiant. Créé, il est passé à l’Incréé ; tel est le véritable sens de la Pâque. Il est devenu l’« Homme total », ou primordial, situé au centre de tout, harmonieusement développé dans le sens de l’</span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><span style="font-family:Garamond,serif;"><span style="font-size:130%;"><i>ampleur</i></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><span style="font-family:Garamond,serif;"><span style="font-size:130%;">, c’est-à-dire de toutes les modalités individuelles, et dans le sens de l’</span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><span style="font-family:Garamond,serif;"><span style="font-size:130%;"><i>exaltation</i></span></span></span><span style="color: rgb(0, 0, 0);"><span style="font-family:Garamond,serif;"><span style="font-size:130%;">, c’est-à-dire selon la hiérarchie des états menant à la Réalisation suprême. (…) il est la croix tout entière, mais la croix transfigurée par et dans la Lumière intelligible, là où tous les contraires sont non seulement résolus mais dépassés dans l’incandescence de l’Amour absolu. Investi de la sagesse incréée, de la « chasteté ontologique » où l’Être et le Connaître sont un, il n’et autre que le Buisson ardent, qui brûle sans se consumer. Il s’est tout entier déversé dans son « corps de gloire », anticipant ainsi la Résurrection. »</span></span></span></p><br /><div style="text-align: right;"><span style="color: rgb(0, 0, 102);font-size:130%;" >''Le Symbole de la Croix''</span> est paru en 2010<br />aux Editions Arma Artis<br /><br /><span style="font-style: italic;">in </span>l'incontournable revue de bibliographie ésotérique critique<br />de Rémi Boyer<br /><span style="color: rgb(255, 0, 0);"> </span><span style="color: rgb(255, 0, 0);font-size:180%;" >La Lettre du Crocodile</span><br /></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1685132076745052788.post-87381023204888091122011-01-12T08:40:00.000-08:002011-01-14T10:07:18.557-08:00De Rémi Boyer sur le livre "Au coeur de la Talvera" de Alain Santacreu...<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipqxwiPkYlNHk89YRNl5-wIb1C3J6A2Ik8lWf4PfSNqVrxyQg1byGCxwqKppd5NYY9k-HL7flIDVnAANIQbZIGcuuQHFT_avA8WMzoEwy0upVgwJ9NPzlUcvMK20vqnhLODBil2F1XFw/s1600/num%25C3%25A9risation0001.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 266px; height: 400px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipqxwiPkYlNHk89YRNl5-wIb1C3J6A2Ik8lWf4PfSNqVrxyQg1byGCxwqKppd5NYY9k-HL7flIDVnAANIQbZIGcuuQHFT_avA8WMzoEwy0upVgwJ9NPzlUcvMK20vqnhLODBil2F1XFw/s400/num%25C3%25A9risation0001.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5562104760737614082" border="0" /></a><br /><div class="contenuArticle"> <p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> <span style="color: rgb(128, 0, 128);font-family:verdana,geneva;font-size:12pt;" ><strong style=""><span style="text-decoration: underline;"><br /></span></strong></span></p><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="color: rgb(128, 0, 128);font-family:verdana,geneva;font-size:12pt;" ><strong style=""><span style="text-decoration: underline;"><br /></span></strong></span></p><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="color: rgb(128, 0, 128);font-family:verdana,geneva;font-size:12pt;" ><strong style=""><span style="text-decoration: underline;">Au cœur de la Talvera</span> par Alain Santacreu, Editions Arma Artis.</strong></span></p><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><br /><span style="color: rgb(128, 0, 128);font-family:verdana,geneva;font-size:12pt;" ><strong style=""></strong></span></p><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="color: rgb(128, 0, 128);font-family:verdana,geneva;font-size:12pt;" ><strong style=""><br /></strong></span> </p> <p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> <span style=";font-family:verdana,geneva;font-size:12pt;" ><strong style=""><span style="color:black;"><span style=""> </span></span></strong> <span style="color:black;">Alain Santacreu a rassemblé et refondu dans ce volume les textes qui fondent et jalonnent l’expérience salutaire qu’il a nommé <em style="">Contrelittérature</em>, mot et concept qui, immédiatement, suscite le mouvement intellectuel, voire l’agitation. Il s’en explique :</span></span> </p> <p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> <span style=";font-family:verdana,geneva;font-size:12pt;" ><span style="color:black;"><span style=""> </span></span> <span style="color:blue;">« D’emblée ce néologisme écorche notre <em style="">oreille littéraire</em>. Pourtant le « contre « de « contrelittérature » doit s’entendre <em style="">à plus hault sens</em>, tel le contre-ut en musique, comme une élévation d’octave de la note ; ou, encore, selon la langue héraldique, quand le blason se trouve qualifié par un nom ou un adjectif précédé de cette préposition – contre-hermine, contre-vair, contre-fascé – contre-chevronné, etc. – qui induit une élévation des composants internes, disposés de part et d’autre comme les marches et contremarches autour du limon d’un escalier. »</span></span> </p> <p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> <span style=";font-family:verdana,geneva;font-size:12pt;color:black;" ><span style=""> </span> La contrelittérature veut rétablir la littérature. Ce rétablissement, cette restauration passent par les gens de l’Être :</span> </p> <p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> <span style=";font-family:verdana,geneva;font-size:12pt;" ><span style="color:black;"><span style=""> </span></span> <span style="color:blue;">« Le combat de la contrelittérature est celui des gens de l’Être, à la fois extérieur, dans l’ordre temporel, contre l’horizontalité carcérale du monde moderne, mais aussi intérieur, spirituel, celui d’une remontée allégorique, à contre courant, du fleuve des immondices de la modernité jusqu’aux sources les plus pures de la naissance du roman occidental, du roman de cette époque romane qui est la littérature que la contrelittérature doit rétablir, ou plutôt <em style="">récapituler.</em> Pour les gens de l’Être, la Parole est la racine du monde, l’Alpha et l’Oméga des êtres et des choses. Ils croient en une dimension eschatologique du langage : ils sont le « petit reste » qui s’ouvre à l’œuvre de Celui qui doit venir en consolateur, en défenseur, en justicier. Les gens de l’Être sont les sujets du Verbe. »</span></span> </p> <p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> <span style=";font-family:verdana,geneva;font-size:12pt;color:black;" ><span style=""> </span> Et de s’expliquer sur le titre choisi :</span> </p> <p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: justify;"> <span style=";font-family:verdana,geneva;font-size:12pt;color:blue;" >« Les Grecs disaient de certaines de leurs anciennes inscriptions qu’elles étaient écrites en <em style="">boustrophédon</em>, c’est-à-dire en tournant (<em style="">strophé</em>) comme un boeuf (<em style="">bous</em>) arrivé au bout du sillon et donc, alternativement, de gauche à droite et de droite à gauche. Les paysans du Midi appellent « talvera » cette partie du champ cultivé qui reste éternellement vierge – car c’est l’espace où <em style="">tourne</em> la charrue, à l’extrémité de chaque raie labourée. (…)</span> </p> <p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: justify;"> <span style=";font-family:verdana,geneva;font-size:12pt;color:blue;" >Cette notion de « talvera » représente une des virtualités métaphoriques les plus pures de la contrelittérature – qui est l’espace dialectique du renversement perpétuel du sens, de sa reprise infinie, de son éternel retournement. »</span> </p> <p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: justify;"> <span style=";font-family:verdana,geneva;font-size:12pt;color:black;" >Ainsi nous voyons se dessiner la contrelittérature comme un mouvement serpentin en quête d’axialité. Il s’agit de faire de la littérature une voie d’éveil, que les lettres conduisent à l’Être. La contrelittérature apparaît dès lors comme une pratique qui engage la totalité de l’individu, dans une tension vers l’Esprit, non un jeu intellectuel pour satisfaire la personne.</span> </p> <p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: justify;"> <span style=";font-family:verdana,geneva;font-size:12pt;color:black;" >Les gens de Tradition seront à l’aise dans les textes contrelittéraires qui appellent à une voie libertaire, cardiaque, amoureuse qui ne confond pas le symbole et la représentation, comme il est malheureusement convenu aujourd’hui, et qui sait la puissance de changement opératif de la métaphore. Si l’érudition évidente de l’auteur est bienvenue, ce n’est pas ce qui importe, sauf à se soumettre à la mondanité. De la « talvera » à « l’hostie féminine de Dieu », Alain Santacreu ne cède pas un pouce face aux exigences de la queste initiatique qui va du nom au Nom.</span> </p> <p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: justify;"> <span style=";font-family:verdana,geneva;font-size:12pt;color:blue;" >« La Germaneta de la Contrelittérature est la Dame qui nous transmet la Connaissance du Nom de Gloire. Elle déploie son tablier : ses deux mains tenant les pans représentent le bipôle de l’Esprit saint ( HH) ; puis, par le geste même de l’ouverture, de bas en haut, elle donne à voir le bipôle du Père-Fils (YW) ; enfin, les églantines au milieu du tablier dévoile le Fils incarné (Sh). Le Nom de Gloire s’inscrit sur le tablier dont la forme évoque le « circulus divin ». La gestuelle du miracle des roses est une mimographie sacrée du Nom divin : YHShWH. »</span> </p> <p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: justify;"> <span style=";font-family:verdana,geneva;font-size:12pt;" >Un livre qui se pratique.</span></p><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: justify;"><br /><span style=";font-family:verdana,geneva;font-size:12pt;" ></span></p><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 35.4pt; text-align: justify;"><span style=";font-family:verdana,geneva;font-size:12pt;" ><br /></span> </p> <p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> <span style=";font-family:verdana,geneva;font-size:12pt;" ><strong style="">Editions Arma Artis, BP 3, 26160 La Bégude de Mazenc, France.</strong></span></p><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><br /><span style=";font-family:verdana,geneva;font-size:12pt;" ><strong style=""></strong></span></p><p class="MsoBodyText" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style=";font-family:verdana,geneva;font-size:12pt;" ><strong style=""><span style="font-weight: bold;">in</span> "LA LETTRE DU CROCODILE", remarquable revue de bibliographie critique de Rémi Boyer et éditée par : CIRER, B.P. 08, 58130 guerigny<br /></strong></span> </p> <p style="text-align: justify;"> <span style=";font-family:verdana,geneva;font-size:12pt;" ><br /></span></p></div><div class="contenuArticle"><p style="text-align: justify;font-family:times new roman;"><span style="font-size:180%;"><span style="font-size:12pt;"></span></span> </p> </div> <span class="topic"> </span>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1685132076745052788.post-1147791856404485282010-12-25T09:05:00.000-08:002010-12-25T09:27:17.327-08:00De Raoul Auclair, cet homme considérable...Minuscule extrait (du très exceptionnel et mystérieux visionnaire et ''ésotériste chrétien'', s'il en est, que fut Raoul Auclair) dans les 500 pages du magnifique ''<span style="font-weight: bold;">L'Homme total dans la Terre totale</span>'' paru en 1985 au Canada :<br /><br /><div style="text-align: justify;"><span style="color: rgb(0, 0, 153);font-size:130%;" >Au grand siècle des cathédrales (en vérité, le plus grand siècle qu'il y eut) les ''imagiers'' sculptaient sur le tympan des porches l'image du Christ enfermé dans un <span style="font-weight: bold;">ovale</span>, qu'on appelait ''mandorle'' ou ''amande mystique''. Et, ce faisant, sans le savoir assurément, mais ouverts à Dieu et donc dociles à l'Esprit, ils figuraient le CHRIST TOTAL qui va remplir l'ovale - l'OEUF - de la Terre Totale.</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153);font-size:130%;" >Et c'est ainsi, quand il y eut un Commencement, que déjà, dans l'éternité de l'Eternel, le Christ, le Fils qui est EN Dieu, pour accomplir le dessein du Père, va naître HORS de Dieu, entrer dans le RIEN, répandre sa Lumière, dans l'immensité de la Nuit et, avec l'aide de l'Esprit, semer l'Amour qui le constitue dans le sein encore vierge des Eaux originelles !</span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153);font-size:130%;" >- Ainsi naîtra le monde ? </span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153);font-size:130%;" >- Non, ainsi naîtra la Terre. La Terre vivante. Le monde est né du cri du Père : ''FIAT!'' Et la ténèbre explosa en Lumière. </span><br /><span style="color: rgb(0, 0, 153);font-size:130%;" >La Terre, elle, naquit de l'Amour. Et c'est pourquoi, dès le Commencement, <span style="font-weight: bold;">la terre appartient au Fils</span>, qui est l'Amour du Père ; et elle Lui naquit avec la collaboration du Saint-Esprit, qui est la FORME de l'Amour.</span><br /><br /><br /></div>Unknownnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-1685132076745052788.post-67585748870871175172010-12-25T05:06:00.000-08:002010-12-25T05:24:55.635-08:00De Jean Biès dans un livre à paraître...<div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center; font-style: italic;"><span style="color: rgb(0, 0, 153);font-size:180%;" ><br />Pour le réductionniste, un arbre, un rocher, une vague, un nuage restent ce que leur apparence les fait être ; c'est-à-dire des choses, des entités existant par elles-mêmes, sans <span>amont </span>intérieur.</span><br /></div><br /><div style="text-align: center;"><span style="font-style: italic; color: rgb(0, 0, 153);font-size:180%;" >Pour l'essentialiste, au contraire, ces choses sont aussi des théophanies, des apparitions manifestées du Divin, désignant à travers leur forme, leur force, leur beauté, leurs attributs respectifs, l'être qui les fait être, l'essence issue d'une réalité métacosmique. Ces simples objets, même appartenant au degré le plus inférieur de la Réalité, outrepassent de beaucoup ce qu'ils donnent l'impression qu'ils sont ; ils ne nous disent pas tout, mais se révèlent comme supports de contemplation, garants d'une réalité originelle, témoignages de cet Ailleurs qui est aussi le plus proche.</span><br /><br /></div></div>Unknownnoreply@blogger.com